mercredi 6 octobre 2004

Cuire comme une Grenouille...

Principe de la grenouille chauffée
(Olivier Clerc, écrivain et philosophe)


« Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède.

La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est cette fois vraiment chaude.

La grenouille commence à trouver le milieu désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu 'au moment où la grenouille finit tout simplement par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quoi que ce soit pour s'extraire de la marmite.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.. Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. »

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Réflexion... (par Michel Dogna, 4 juin 2003 - SOS-Planète)

Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées et nous dérangent mollement à ce jour ou laissent carrément indifférents la plupart des personnes.

AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES. Le GAVAGE PERMANENT d'information de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses entre le réel et le virtuel, entre la fictionet la réalité.

L'énergie nucléaire, les engrais chimiques, le clonage, le génie génétique ont grignoté progressivement notre libre arbitre au point qu'il est devenu ILLÉGAL de vouloir manger bio, condamnable de vouloir échapper aux vaccinations. (...) Alors, si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.

vendredi 1 octobre 2004

Notre santé en otage (Québec)

Notre système de santé, jadis la fierté des Canadiens, s’est dégradé depuis une vingtaine d’années. Au Québec, les récriminations sont nombreuses : une pénurie de médecins et de personnel spécialisé, un manque d’équipements, de trop longues listes d’attente, des patients isolés qui reçoivent peu d’information et qui n’ont aucun soutien psychologique.

Le double calvaire des cancéreux

Les besoins sont encore plus criants, au Québec, en ce qui a trait au traitement du cancer.

L’équipe d’Enjeux a recueilli les témoignages troublants de femmes atteintes du cancer du sein, qui ont eu bien du mal à se faire soigner. Elles ont surtout dû attendre. Attendre pour connaître le diagnostic, attendre pour subir l’opération, attendre pour suivre la radiothérapie. Depuis 1997, près de 10 000 femmes auraient attendu au-delà de huit semaines pour leur traitement de radiothérapie. Un délai jugé dangereux. En avril 2004, Anahit Cilinger obtenait, au nom de milliers de femmes, le droit d’exercer un recours collectif contre les 12 hôpitaux québécois qui donnent des traitements en radiothérapie. Récemment, ce même groupe tentait d’obtenir, en Cour d’appel, le droit de poursuivre aussi le gouvernement.

Le système vu de l’intérieur

L’équipe d’Enjeux se demande pourquoi notre système est malade. Est-ce l’incompétence des gestionnaires? Ou plutôt une mauvaise volonté politique? Tous se renvoient la balle. Dans ce reportage, des professionnels de la santé racontent comment ils vivent au quotidien la déroute du système. Certains décrivent un système en faillite, tenu à bout de bras par des ressources humaines. Ils dénoncent un manque de vision du gouvernement. Une des conclusions émergeant de l’enquête d’Enjeux : seule une vision à long terme mettra fin à l’isolement des patients et à la gestion par crise.

Des initiatives intéressantes

Le médecin Pierre Dubé donne des sessions d’information, pendant ses temps libres, aux femmes qui ont le cancer du sein. Il dit souvent qu’on « s’occupe très bien des maladies au Québec, mais on s’occupe très peu des patients ».

En Montérégie, neuf hôpitaux participent à un projet novateur. Il s’agit du Centre intégré de lutte contre le cancer, à l’hôpital Charles Lemoyne. On y privilégie le soutien au patient et le travail d’équipe. Dans chaque hôpital, une « infirmière-pivot » prend le temps de répondre aux questions des patients. Lorsqu’elle a besoin d’aide, elle a recours à une équipe interdisciplinaire. Ce programme à l’approche humaine est en train de révolutionner les soins en Montérégie.

Source: Enjeux, Radio-Canada

mercredi 23 juin 2004

Lutte contre les maladies liées à l'environnement

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a entrepris mercredi à Budapest de mettre sur pied un plan d'action contre les maladies liées à l'environnement qui, selon une étude récente, tuent chaque année 5 millions d'enfants dans le monde.

En Europe et en Asie centrale, plus de 100.000 décès prématurés d'enfants par an sont attribuables aux effets à long terme de la pollution atmosphérique, en particulier aux particules émises par les moteurs diesel et à l'ozone, selon cette étude présentée lors d'une conférence régionale de l'OMS à laquelle participent jusqu'à vendredi 1.000 délégués de 52 pays.

Un décès d'enfant ou d'adolescent sur trois en Europe et en Asie centrale sont liés à la diffusion de polluants dans les sols, dans l'eau et dans l'air, à leur accumulation dans l'alimentation et à leur présence dans de nombreux produits de consommation courante, estime l'OMS.

"La santé publique, telle que nous la connaissons, est en train d'être redéfinie et les facteurs environnementaux deviennent de plus en plus importants", a déclaré le directeur-général-adjoint de l'organisation, Kerstin Leitner, lors d'une conférence de presse.

"Ces facteurs sont particulièrement importants pour les enfants car nous savons que la santé d'un adulte est largement déterminée dans son enfance", a-t-il ajouté.

Ainsi, plusieurs hôpitaux européens utilisent des matériels en plastique PVC extrêmement toxiques, notamment dans des services pour prématurés et nouveaux-nés, affirme un autre rapport publié par un réseau d'ONG à la conférence.

L'étude du "Health care without harm" ("Pour des soins de santé inoffensifs") est fondée sur des matériels que cette organisation non-gouvernementale affirme avoir testés en avril dans des hôpitaux de sept pays européens (Autriche, République tchèque, France, Allemagne, Pologne, Espagne et Suède).

Sur les 48 matériels testés, 39 étaient en PVC et contenaient des phtalates, un groupe de substances déjà testées sur des animaux et considérées comme toxiques pour la reproduction ou à l'origine de malformations, voire cancérigènes pour certaines d'entre elles.

"Health care without harm", dont le siège est à Washington qui affirme regrouper 375 groupes et associations dans 40 pays, rappelle que l'Union européenne (UE) a déjà interdit les phtalates dans certains jouets et dans les produits de beauté.

L'ONG accuse l'industrie chimique de bloquer les efforts de l'UE pour étendre cette interdiction aux matériels médicaux lorsqu'il existe déjà une alternative sur le marché.

Le ministre hongrois de l'Envrionnement, Miklos Persanyi, a suggéré de faire payer les industries polluantes mettant en danger la santé des enfants.

"Les pollueurs doivent être les payeurs ou alors c'est nous qui paierons le prix", a-t-il déclaré. "De nombreux industriels pensent que les coûts liés à l'environnement constituent des dépenses somptuaires rognant leur compétitivité", a-t-il ajouté. "Je puis leur assurer que ces sommes sont investies à bon escient dans la santé de nos enfants".


Source: AFP Budapest

mardi 15 juin 2004

13,5% des résidants de Montréal-Centre sont obèses

Une vaste enquête sur la santé des Canadiens indique que 13,5 % des adultes qui vivent dans la région de Montréal-Centre sont obèses.

Statistique Canada a dévoilé cette information mardi, dans le cadre de son Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes — la plus vaste étude de la santé des Canadiens, menée par le gouvernement fédéral à tous les deux ans.

L'enquête révèle que 12% des hommes adultes et 15% des femmes adultes de Montréal-Centre sont considérés obèses. Un pourcentage additionnel de 30,1 % de la population totale est considéré comme ayant un excédent de poids, tandis que le poids de 50,4 % des gens est jugé acceptable. Les personnes de poids insuffisant représentent 4% de la population de la région.

En 2001, première année de l'enquête, le taux d'obésité pour les personnes vivant dans Montréal-Centre était de 12% — 11,4 pour les hommes et 12,4 pour les femmes.

Dans l'ensemble du pays, le taux national d'obésité en 2003 se situait à 14,9 %; 33,3 pour cent étaient considérés comme ayant un excédent de poids; 46,7 % avaient un poids acceptable et 2,6 %étaient de poids insuffisant. En 2001, 14,1 % de la population adulte au Canada était considérée obèse.

L'enquête produit un indice de masse corporelle, une norme universellement reconnue qui, à partir du poids et de la taille d'une personne, permet de calculer sa proportion totale de tissus adipeux.

L'étude de Statistique Canada présente ses résultats non pas en fonction des villes mais bien des 126 régions sanitaires des provinces et territoires — lesquelles sont définies par les provinces et représentent généralement les zones de juridiction des conseils régionaux de santé.

Plus de 135 000 personnes ont eu à répondre à différentes questions, allant de leurs habitudes de consommation d'alcool et de tabac jusqu'à leur accès aux soins de santé. Ces résultats font ensuite l'objet d'extrapolations qui fournissent aux gouvernements un portrait des enjeux de la santé aux niveaux national, provincial et régional. La première enquête a eu lieu en 2001, et les derniers résultats sont basés sur les réponses recueillies en 2003.

Voici d'autres informations sur la santé des personnes vivant dans la région de Montréal-Centre, telles que recueillies dans le cadre de cette enquête:

8% des habitants de cette région ont dit être incapables de se trouver un médecin de famille. A l'échelle nationale, ce taux est de 4,7 %. Les raisons pour lesquelles les personnes étaient incapables de trouver un médecin en mesure de les suivre régulièrement étaient, entre autres, qu'il n'y avait pas de médecins dans une région donnée, que les médecins n'acceptaient pas de nouveau patient, ou qu'ils avaient pris leur retraite.

21,3 % de la population fument quotidiennement, comparativement à la moyenne nationale qui est de 17,8 %.

19,9 % de la population sont de gros buveurs, comparativement à une moyenne nationale de 20,7 %.

57,3 % de la population de Montréal-Centre décrivent leur santé comme excellente ou très bonne. La moyenne nationale est de 58,4 %. Les analystes considèrent que l'évaluation par une personne de son propre état de santé constitue un indicateur valide du bien-être général, tant émotionnel que physique, de cette personne.

45,9 % de la population de la région est considérée comme physiquement active. Par exemple, une personne est jugée physiquement active si elle fait une heure de marche, 45 minutes de vélo ou 20 minutes de course à pied chaque jour. Pour être considérée comme modérément active, une personne doit faire 30 minutes de natation ou d'exercices à la maison chaque jour par exemple.

(Enquête sur les personnes âgées de 12 ans ou plus, à moins d'indication contraire) Montréal-Centre

Source: Cyberpresse Inc.

jeudi 6 mai 2004

La pollution atmosphérique a tué près de 10.000 personnes en France (2002)

La pollution atmosphérique urbaine a vraisemblablement causé la mort de 9.513 personnes en France en 2002, selon une extrapolation provenant d'un document de travail de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) rendu public jeudi. Il s'agit de la première étude du genre de l'AFSSE.

Ce sont les particules fines, en particulier celles émises par les véhicules, qui entraîneraient ces décès par cancer du poumon ou de maladies cardio-respiratoires, d'après ce rapport disponible sur le site Internet de l'AFSSE.

Parmi les décès par cancer du poumon chez les plus de 30 ans, 6 à 11% seraient dus aux émissions de particules émises dans l'air ambiant, soit 1.117 décès en moyenne. Quant aux maladies cardio-respiratoires, le nombre de décès attribuables à la pollution avoisinerait les 4.876 chez les plus de 30 ans, soit 7% dans cette catégorie.

Pour la mortalité totale chez les plus de 30 ans et plus, l'exposition passée aux particules fines explique "environ 5%" des décès actuels avec 9.513 décès, indique l'AFSSE.

Les auteurs du rapport soulignent que "le gain estimé à la poursuite, voire du renforcement de la politique de réduction de la pollution atmosphérique, est substantiel, de plusieurs milliers de décès potentiellement évitables".

Source: AP Paris, afsse.fr

mardi 6 avril 2004

Le Boeuf dévore l'Amazomie...

Au Brésil, la croissance galopante de l'élevage bovin ces dernières années se fait au détriment de la forêt.



Échange hamburgers à New York, Paris et Moscou contre forêts d'Amazonie. C'est nouveau : le Brésil gonfle ses exportations de viande bovine. Prix bas, marché désorganisé par la vache folle, capacités de croissance... le boeuf brésilien devient un acteur mondial, passant de 300 000 à 1,4 million de tonnes entre 1997 et 2004. Bonne nouvelle pour son économie, mauvais coup pour ses forêts. C'est le constat d'un rapport du Cifor (1) publié vendredi.

Pâturages. Benoît Mertens, l'un des auteurs, en explique l'origine : «Nous nous demandions d'où venait la croissance subite de la déforestation, dont le rythme annuel dépasse maintenant les 2,5 millions d'hectares, 0,5 % de la forêt brésilienne, selon l'Agence spatiale brésilienne.» Réponse : «L'essentiel provient de l'accélération des exportations de viande bovine.» Logique, puisque l'on attribue près de 80 % de la déforestation en Amazonie à la transformation d'espaces forestiers en pâturages.

Jusqu'en 1997, difficile de critiquer et d'invoquer la «hamburger connection», stigmatisée en 1980 par l'écologiste Norman Myers. Mertens rappelle que «la production brésilienne était inférieure à la consommation locale.» Elle ne l'a dépassée qu'en 1997, avec environ 6 millions de tonnes. Un quadruplement en trente ans, opéré au détriment de la forêt atlantique, puis de l'Amazonie où s'étend la forêt tropicale sur cinq millions de km2. En revanche, aujourd'hui, la croissance suit une logique d'exportation et non la satisfaction des besoins locaux. En 2004, la production devrait s'envoler à près de 8 millions de tonnes, pour plus de 1,4 million exportées. Leur valeur passant de 0,5 à 1,5 milliard de dollars.

Cette expansion de l'élevage pour l'exportation, souvent le fait de grandes exploitations (fazendas), s'est révélée particulièrement dévoreuse de forêts en Amazonie (2). La croissance du cheptel est directement responsable de la déforestation, à raison d'un hectare par tête de bétail, estiment les scientifiques. Alors que moins de 18 % du cheptel brésilien était élevé en Amazonie en 1990, on y compte maintenant plus de 30 % du total, le nombre de têtes passant de 26 à plus de 57 millions. A l'exemple de la région de São Felix de Xingu (Etat de Para) où le cheptel est passé de 22 000 têtes en 1980 à un million aujourd'hui. Une expansion facilitée par la construction de routes permettant d'alimenter les villes du sud-est et du nord-est du Brésil en viande et en lait.

Fronts pionniers. Après le constat, les recommandations. Réalistes, les scientifiques du Cifor ne font aucun crédit aux discours niant les besoins alimentaires des Brésiliens ou l'attrait des exportations pour son économie. La solution ? «Intensifier l'élevage sur les zones qui y sont déjà consacrées, et fixer les populations sur les fronts pionniers», résume Benoît Mertens. Les techniques pastorales, très extensives, n'ont en effet pas grand-chose à voir avec les densités des élevages européens. Un espoir : la durabilité des pâturages semble «bien supérieure à celle que l'on escomptait, en particulier avec l'amélioration des espèces fourragères», insiste Mertens. Mais l'aide technique lui semble insuffisante.

Il faut aussi «fixer les populations». En régularisant les propriétés foncières, ce qui permet de mieux les contrôler. Et par l'implantation de services (écoles, système de santé, commerces...) qui convaincront les petits éleveurs qu'il vaut mieux investir dans l'amélioration de leurs pâturages qu'aller déforester ailleurs si les rendements baissent. Seule cette démarche lui semble susceptible de permettre au gouvernement d'obtenir un ralentissement de la déforestation et une meilleure protection des zones les plus riches en biodiversité.

(1) Centre international de recherches forestières.

(2) L'Amazonie s'étend sur neuf Etats (Amazonas, Roraïma, Acre, Rodonia, Mato Grosso, Para, Amapa, Maranhão, Tocantins). 20 millions de Brésiliens y vivent.

Source : Sylvestre HUET Libération - mardi 6 avril 2004

dimanche 28 mars 2004

Cent pays en Corée du Sud au chevet de l'environnement

SEOUL - L'eau potable, dont sont privés un milliard d'habitants, les "zones mortes" dans les océans, sans oxygène et donc sans vie, les tempêtes de sable qui brûlent l'Asie du Nord: 100 pays se retrouvent lundi en Corée du Sud pour tenter de guérir ces maux de l'environnement.


"L'eau potable reste la question la plus grave et la plus critique du XXIe siècle", écrit Klaus Toepfer, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), dans un rapport chargé de préparer la première conférence asiatique de l'agence, de lundi à mercredi sur l'île de Jeju, dans le sud de la Corée. "Un sixième de la population mondiale, soit un milliard de personnes, n'a d'ores et déjà pas accès à l'eau potable, étant ainsi privé du plus élémentaire des besoins humains", souligne-t-il.

Et, si rien n'est fait, ce sera un tiers de la population, soit deux milliards de personnes, qui souffriront du manque d'eau d'ici quelques décennies, avertit le responsable.

L'Asie souffre déjà du taux de population disposant d'eau potable le plus faible au monde, ses villes comptant parmi les plus polluées de la planète et son habitat naturel parmi les plus menacés.

Les écologistes préviennent que le continent ne peut pas se permettre de suivre l'exemple des autres régions développées. "Historiquement, l'Europe, l'Afrique du Nord et le Japon se sont industrialisés d'abord et ont nettoyé ensuite. Une telle pensée rétrograde n'est plus possible dans un monde de six milliards d'habitants", avertit M. Toepfer.

Tout aussi critique est l'apparition de "zones mortes" dans les mers et océans. L'apparition de ces lieux complètement privés d'oxygène et donc de vie est "entièrement due à la pollution" et a de "graves implications sur la pêche et la conservation de la faune marine et bien sûr, sur la population", souligne Nick Nuttall, responsable des médias au PNUE.

La conférence étudiera le lien possible entre ces zones et le "nuage atmosphérique brun", une couverture de pollution épaisse d'environ trois kilomètres qui inquiète les scientifiques depuis des années.

Le PNUE se penchera également sur les tempêtes de sable qui se forment dans les déserts de Chine et ravagent la péninsule coréenne, le Japon et jusqu'à la côte ouest des Etats-Unis. Le PNUE qualifie le phénomène de "menace importante pour la santé, l'économie et l'environnement pour la région et au-delà."

La Chine tente de contrer le danger en stoppant l'avancée du désert de Gobi grâce notamment à la reforestation. "Les progrès sont lents mais les mesures sont efficaces", souligne le rapport du PNUE.

Le PNUE devrait également durant cette conférence rendre public son livre annuel sur les perspectives environnementales, qui évalue l'évolution de différents dossiers, comme l'objectif de réduire de moitié la proportion de la population sans accès durable à l'eau potable, d'ici 2015.


Source : AFP - Yahoo ! France - Actualités - dimanche 28 mars 2004, 10h59

mercredi 24 mars 2004

L'obésité problème Nº1 des jeunes Américains

L'obésité pourrait anéantir tous les progrès accomplis en matière de santé et de sécurité des jeunes ces 30 dernières années aux Etats-Unis, selon une étude rendue publique mercredi par la Fondation pour le développement de l'enfant.

"L'obésité des jeunes a atteint un tel niveau qu'elle peut être considérée comme une épidémie moderne", notent les chercheurs de la Duke University de Caroline du Nord.

Environ 15,6% des Américains âgés de 12 à 19 ans étaient obèses en 2002, contre 6,1% en 1974, selon le réseau national des Centres de contrôle et de prévention des maladies.

La situation s'est en revanche améliorée pour ce qui est de la violence ou de la drogue: 44,4 jeunes pour 1.000 étaient susceptibles d'être victimes d'un crime violent en 202, contre 77,5 en 1974, selon le ministère de la Justice, et 39,3% des élèves de classe de Terminale (environ 17 ans) avaient pris des stupéfiants en 2003, contre 53,8% en 1978, selon l'Université du Michigan.

Pour Ruby Takanishi, présidente de la Fondation pour le développement de l'enfant, le bien-être des jeunes est également menacé par l'évolution économique, avec notamment la suppression de plus de 2,2 millions d'emplois depuis l'élection de George Bush à la présidence en 2001.

Source: AP WASHINGTON

lundi 22 mars 2004

Cancer de la Prostate et Alimentation

PARIS (AP) - La santé se trouve décidément bien dans nos assiettes. Le cancer de la prostate en est une nouvelle illustration: plusieurs études classent l'alimentation en tête des facteurs environnementaux qui favorisent son apparition.


Les conclusions de ces travaux présentés par l'Association américaine d'urologie soulignent que certaines modifications diététiques - la diminution des graisses, notamment animales, l'augmentation de la consommation des antioxydants que sont le soja, la vitamine E, le sélénium, le lycopène et le thé vert, jouent un rôle majeur dans la prévention de ce cancer, au premier rang des cancers masculins avec 40 000 nouveaux cas par an en France et 10 000 décès.

"Le rôle de la prévention primaire du cancer de la prostate, et notamment de l'alimentation, semble passer de la présomption à l'évidence", a déclaré lundi à l'Associated Press le Dr Roland Chiche, responsable de l'Unité d'urologie de l'hôpital américain de Neuilly/Seine.

Mais, a-t-il ajouté, "alors qu'aux États-Unis, la prévention est un phénomène de société, en France, ces notions qui semblent pourtant maintenant bien établies, sont mal connues du grand public".

Plusieurs études mettent en évidence le rôle préventif de l'alimentation dans l'apparition de ce cancer. Ainsi, le cancer de la prostate est beaucoup moins fréquent au Japon qu'aux États-Unis, mais il touche de façon équivalente la communauté japonaise des États-Unis et les Américains d'autres origines.

Par ailleurs, une étude menée par le Dr Larry Clark, professeur d'épidémiologie au centre de cancérologie de l'Arizona, souligne les bénéfices de la prise quotidienne de 200 microgrammes de sélénium chez 974 hommes surveillés pendant deux ans et demi. Selon les résultats, la diminution du cancer de la prostate serait de 63% dans le groupe traité comparé au groupe placebo (qui ne prend pas de sélénium).

De même, une étude finlandaise portant sur près de 30.000 personnes ayant reçu des antioxydants (béta-carotène et vitamine E) séparément ou en association, souligne une diminution de la mortalité de 41% dans le groupe prenant de la vitamine E, par rapport au groupe n'en prenant pas.

Quant à la prévention secondaire qui vise à ralentir la progression de la maladie, de nombreux arguments plaident en sa faveur. Ainsi, l'étude de Dean Ornish, qui préside l'Institut de médecine préventive et de recherche de Sausalito, en Californie: elle mesure le taux de PSA (le marqueur spécifique du cancer de la prostate) chez 87 patients atteints de cancer de prostate soumis à un changement de style de vie (alimentation pauvre en graisses, apport supplémentaire de soja et d'antioxydants, ainsi qu'un exercice physique modéré), par rapport à un groupe contrôle. Selon les résultats, le taux de PSA est diminué chez les patients présentant un cancer de la prostate précoce, après trois mois seulement de ce régime. Un résultat encourageant qui suggère aux auteurs qu'un changement de style de vie peut ralentir, arrêter ou inverser la progression d'un cancer de la prostate précoce.

« Ce sont surtout les personnes à risque génétique qui tireront le plus avantage de cette attitude thérapeutique préventive», a souligné le Dr Chiche, de l'hôpital américain de Neuilly/Seine, ajoutant qu'«à terme, l'ensemble de la population devrait en bénéficier, avec notamment l'apport de compléments alimentaires ». AP

Source : AP - Yahoo ! France - Actualités - lundi 22 mars 2004, 17h02

mardi 9 mars 2004

L'obésité première cause de mortalité aux Etats-Unis

L'obésité et le surpoids causés par la mauvaise alimentation et l'absence d'activité physique pourraient devenir la première cause de mortalité aux Etats-Unis d'ici 2005, selon une étude publiée mardi.

En 2000, le tabagisme a causé 435.000 morts aux Etats-Unis contre 400.000 morts associés à la mauvaise alimentation et l'inactivité physique, largement devant les 85.000 morts causés par l'alcool, selon l'étude des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Entre 1990 et 2000, la proportion de morts dues à la mauvaise alimentation et l'inactivité est passée de 14% à 16,6% du total des décès, soit "la plus forte progression parmi toutes les causes de mortalité", note le rapport.

Les décès attribuables au tabagisme sont en diminution, passant de 19% en 1990 à 18,1% en 2000, ainsi que ceux liés à l'alcool, passés de 5% à 3,5%, selon le détail de l'étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 10 mars.

Les auteurs de cette compilation statistique notent qu'environ la moitié des morts aux Etats-Unis (sur un total de 2,4 millions en 2000) peut être attribuée à des comportements évitables, comme la cigarette, la mauvaise alimentation et la mauvaise hygiène de vie en général.

Parmi les autres causes de décès figurent les agents microbiens (75.000 morts) comme la grippe ou la pneumonie, les produits toxiques (55.000 morts) comme les agents polluant, l'exposition à l'amiante ou aux benzènes, les accidents de la route (43.000 morts), les armes à feu (29.000 morts), les maladies sexuellement transmissibles (20.000 morts) et l'usage de drogue (17.000 morts).

Source: AFP WASHINGTON

jeudi 12 février 2004

Air, eau, pesticides : les impacts sur la santé sous-estimés

PARIS - L'impact sur la santé des pollutions de l'air, de l'eau et des produits chimiques est trop peu étudié et sous-estimé par les professionnels de la santé, selon un rapport sur la santé et l'environnement remis jeudi au premier ministre, dont l'AFP a obtenu une version préliminaire.


Un comité de 22 experts a établi à la demande du gouvernement le diagnostic le plus complet à ce jour des enjeux de santé environnementale. Le gouvernement doit annoncer un plan "santé environnement" début juin.




La France est très à la traîne, notent les experts. Les études scientifiques françaises sont rares, les toxicologues et épidémiologistes trop peu nombreux, et "le corps médical et les professionnels de santé sont peu au fait des questions de santé environnementale".

Ce désintérêt explique peut-être le retard pris dans le dépistage des affections graves causées par l'amiante et le plomb (saturnisme). Entre le moment où l'amiante est déclaré cancérigène (1977) et son interdiction totale en 1997, il s'écoule par exemple 20 ans.

Les faits justifient pourtant que l'on prête attention à l'environnement, expliquent les experts. "Ainsi, la qualité chimique de l'air, dans l'habitat et en milieu ouvert urbain, est aujourd'hui considérée comme une des causes possibles de l'augmentation forte du nombre de jeunes personnes asthmatiques constatée depuis 30 ans". On constate dans les pays développés "une véritable épidémie de maladies allergiques", ajoute le rapport.

L'incidence globale des cancers a crû de 35% en 20 ans depuis 1980 à "âge égal", sans que le tabac ou l'âge puisse l'expliquer. La diffusion de certains polluants et leur accumulation dans l'alimentation, notamment du fait des activités industrielles ou des pratiques agricoles, pourrait expliquer cette recrudescence. Les experts reconnaissent que les preuves sont difficiles à établir, car il s'agit de petites doses diffusées jour après jour, qui peuvent se combiner entre elles et avoir in fine "des impacts sanitaires substantiels au plan collectif".

Ils distinguent huit domaines prioritaires :

  • Les décès liés aux infections et aux intoxications aiguës : un millier de décès par an causés par la prolifération de légionelles dans les circuits d'eau et les tours de climatisation, 15 000 décès causés en août par la canicule, 1 834 décès qui pourraient être évités dans neuf villes françaises en diminuant de moitié le niveau moyen de pollution de l'air. Tous sont "évitables" par des actions de prévention.
  • Cancer et environnement. La mortalité par cancer en France est 20% plus élevée que dans le reste de l'Europe. De nombreux agents cancérigènes sont présents dans l'environnement : tabagisme passif, radiations ionisantes, benzène (émis par les véhicules), métaux lourds, amiante, rayons ultraviolets, effluents des moteurs diesel, formaldéhyde utilisé dans le bâtiment, etc.
  • Maladies allergiques et asthme : ils sont favorisés par l'ozone, l'émission des particules fines des moteurs diesel.
  • Effets de certaines molécules chimiques sur la reproduction humaine
  • Atteintes du système nerveux sous l'effet de certains pesticides, certains gaz et de tous les solvants.
  • Bruit et santé
  • Ressources en eau (nitrates, pesticides, engrais, résidus de médicaments, hydrocarbures...)
  • Habitat et qualité de l'air

Les experts recommandent notamment la généralisation des filtres à particules sur les véhicules diesel, un meilleur suivi des femmes enceintes, particulièrement vulnérables aux produits chimiques, une formation des professionnels du bâtiment. Les produits chimiques (peintures, colles, enduits, solvants....) forment en effet une véritable "soupe" de polluants dans les logements.

Source : AFP - Yahoo ! France - Actualités - jeudi 12 février 2004, 9h13

mardi 3 février 2004

Des Chiffres pour Comprendre


Alimentation



  • Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales
  • Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis
  • Il faut entre 7 et 10 kilos de céréales (denrées alimentaires directement consommables par l'homme) pour obtenir 1 seul kilo de viande
  • La quantité de céréales que l'on utilise pour nourrir les animaux d'élevage dans les pays occidentaux pourrait nourrir toute la population du globe.
  • En Californie, un atelier géant de 100 000 bovins consomme chaque jour 850 tonnes de maïs, de quoi nourrir 1,7 millions d'Est-Africains.


Impact de notre alimentation sur notre environnement :

Destruction de l'écosystème

  • En 30 ans, la production annuelle de la pêche dans le monde est passée de 45 à près de 100 millions de tonnes. Un tiers de ces prises, sans valeur commerciale, est rejeté et pourrit ventre à l'air, à la surface de l'eau.
  • Six fois moins de résidus de pesticides chez les tout-petits qui mangent bio (en savoir plus).
  • Il faut 10 fois plus de terre arable pour nourrir un carnivore que pour nourrir un végétarien.
  • Les espaces consacrés à l'élevage du bétail représentent en tout 35,68% des terres émergées.
  • 60 000 km2 de terre arable (l'équivalent de la Belgique + les Pays Bas) disparaissent chaque année.
  • Chaque boulette de viande pour hamburger fait disparaître 5 mètres carrés de forêt tropicale.
  • Plus de 50 hectares de forêt tropicale humide disparaissent du globe toutes les MINUTES, pour faire de la viande et rembourser des dettes imaginaires.
  • Au cours des mois de juillet et août 1989, 59 000 incendies ont dévasté quelque 33000 kilomètres carrés en Amazonie.
  • 38% de la forêt amazonienne a été rasée pour créer des pâturages pour le bétail en moins de 50 ans (de 1960 à 2004).
  • La forêt amazonienne n'a plus que 20 ans à vivre. Elle qui contient les quelques 40% des forêts tropicales du monde.
  • En 1950, 72% du territoire du Costa-Rica était boisé. Aujourd'hui, sa couverture forestière n'est plus que de 26 %, 60 000 hectares étant essartés chaque année. Au cours de la première année suivant l'essartage, il faut un hectare de prairie artificielle pour qu'une tête de bétail mange normalement. Au bout de 5 ans, la mince couche d'humus est épuisée au point qu'il faut 5 à 7 hectares pour chaque animal. Il suffit ensuite de 3 à 5 ans pour que le désert soit installé.
  • Pour un kilo de viande exporté par le Costa Rica, ce pays sacrifie deux tonnes et demie de sa mince et unique couche d'humus.
  • Le Mexique a perdu 95% de ses forêts tropicales.
  • Mc Donald débite plus de 25 millions de hamburgers par JOUR ; ce qui correspond à 125 kilomètres carrés de désert supplémentaire par jour.
  • Plus de 1 000 tonnes de boeuf sont transformées chaque jour dans les McDonald des États-Unis.
  • Toutes les 17 heures, s'ouvre quelque part dans le monde un nouveau Mc Donald.
  • Toutes causes confondues, on a détruit au XXe siècle plus de la moitié de la forêt mondiale.

Gaspillage de l'eau

  • L'industrie alimentaire utilise 20 fois plus d'eau que les ménages (il faut 400 litres d'eau par heure, 24h x 24h, pour faire face aux besoins alimentaires d'une personne.)
  • La moitié de l'eau des États-Unis sert à engraisser le bétail à viande (soit 5 fois la consommation de la population du pays) qui produit 20 fois plus d'excréments et entraine 85% de perte d'humus.
  • La production de boeuf nécessite 80 fois plus d'eau que celle des pommes de terre ou des bananes.
  • Un bovin boit en moyenne 47 litres d'eau chaque jour, il y en a 2,2 milliard sur la planète ce qui fait donc plus 100 milliard de litres d'eau par jour uniquement pour les bovins.
  • Un abattoir de volailles utilise 20 litres d'eau par jour et par poulet. Au Québec la quarantaine d'abattoirs de poulets rejete 20 millions de litres d'eau usées chaque jour.

Déchets, pesticides, pollution et gaz à effets de serre

  • En 1948, aux États-Unis, il fallait 7 500 tonnes d'insecticide pour ne laisser aux insectes que 7% des récoltes. En 1988, donc 40 ans plus tard, les insectes en consomment le double malgré 10 fois plus d'insecticides ! Conséquence : un tiers de l'humus a disparu, brûlé par l'inondation chimique. 88% de toute la matière végétale ainsi obtenue sert à nourrir les porcs, les boeufs et la volaille.
  • En 1986 l'Indonésie diminue sa consomation de pesticides de 60%, les récoltes de riz ont augmentés de 40%.
  • Les États-Unis produisent 61 millions de tonnes de fumiers, soit 130 fois le volume des déjections humaines, soit 5 tonnes pour chaque américains.
  • Les animaux produisent 130 fois plus d'excréments que l'ensemble de la population humaine.
  • Pour 1 kg de viande d'élevage il se produits 53 kg d'excréments et d'urine.
  • Pour produire un kilo de boeuf il faut 7 litres de produits pétroliers (machine agricole, fetilisant, chauffage, transport, etc.) et 18 000 litres d'eau. Il faut seulement 200 livre d'eau pour 1 kg de blé.
  • Une vache laitière, rejette l'équivalent de 1,5 tonne de CO2 dans l'atmosphère chaque année.
  • Une vache laitière produit en moyenne 150 m3 de méthane (la moitié pour un bovin en croissance) soit 100 kg de méthane (source INRA).
  • Le Méthane (CH4) est 23 fois plus dommageable pour l'atmosphère que le dioxyde de carbone. De plus quand il disparait
  • Il y a 2,2 milliard de bovins sur la planète !

Impact de notre alimentation sur notre santé :

  • Vache folle : on reconnaissait comme contaminants sûrs (*): en 1996 : la moelle, la cervelle et les yeux. En 2000 : les ganglions, l'iléon
    Et comme contaminants possibles : en 1997 : les amygdales, la rate et la peau. En 2000 : la colonne vertébrale, le T-Bone, les intestins et les graisses.
    Quelle partie du boeuf sera ajouté en 2004 ou 2005 ? (en savoir plus)

(*) Contaminant : donc capable de transmettre la maladie de Creutzfeldt-Jakob à l'homme (mortelle).

  • 50 millions de tonnes d'antibiotiques produits annuellement aux USA, 20 millions sont donnés aux animaux, dont 16 millions de tonnes sont administrées à la volaille pour qu'elle grossisse plus rapidement. Plus de 4 millions de tonnes sont administrées pour contrôler les maladies issues des conditions d'élevage industriel où les animaux, confinés à des espaces restreints, contractent l'anémie, la grippe, la diarrhée, des mastites, la pneumonie etc. On sait que 20% des poulets sont porteurs de Salmonelle et 80% sont contaminés par le Campylobacter dans les usines d'abattage et de transformation. Enfin, 80% des porcs ont la pneumonie à l'abattage. (élevages et maladies).

Impact de notre alimentation sur sur la dette du tiers monde :

  • La croissance des exportations de viande du Brésil est superposable à celle de la "dette" et à celle de la désertification de la forêt amazonienne. Tout cela pour satisfaire la demande en viande des nantis.
  • Chaque jour, le tiers monde nous verse 200 millions de dollars d'intérêts. Pour cela il s'appauvrit à l'extrême et détruit du même coup l'environnement, notre planète.
  • En 1980, la Banque Mondiale et le FMI ont prêtés 80 milliards de $ aux pays de l'amérique latine (les taux d'intérêts ont montés juqu'à 30%) et en 1990 ces pays devaient rembourser 418 milliards de $ en intérêts (environ 5 fois le capital)
  • Actuellement, pour chaque dollar versé en aide aux pays pauvres, 8 dollars sont remboursées par ces même pays en intérêts.



Environnement


  • 42 kg de papier publicitaire par an et par boite aux lettres finissent à la poubelle chaque année en France. Même si la "pub" papier n'est pas diffusée de la même manière au Canada, le chiffre dans ce pays est plus élevé : 50 kg.
  • 22 kg de produits en papier à usage sanitaire sont utilisés par habitant au Canada.
  • Si l'on ajoute au papier publicitaire, le papier à usage sanitaire, les papiers et cartons d'emballage, c'est l'équivalent de 100 kg de papier par personne (pour le Canada et la France en tout cas) ce qui représente 1 arbre + 1,5 m3 d'eau + 600Kwh d'électricité.
  • 42% du bois industriel récolté dans le monde sert à fabriquer du papier qui bien souvent n'est utilisé qu'une fois.
  • L'industrie des pâtes et papiers est la troisième en importance pour la production de gaz à effet de serre. La production de papier recyclé permet de réduire ces émissions de 47%.
  • Le papier représente presque 40% de tous les déchets domestiques produits aux États-Unis, un pourcentage bien plus élevé que celui de tout autre type de produit.
  • La fabrication de papier à partir de fibres recyclées nécessite 27% moins d'énergie que la fabrication de papier à partir d'arbres (FOREST ETHICS).
  • L'Amérique du nord est le champion du monde avec 65 millions d'hectares de pelouse. Plus que la superficie totale de toute les cultures, y compris le blé, le maïs ou le tabac (Teyssot et al.,1999).
  • L'arrosage d'un terrain de golf engloutit chaque année environ un million de m3 d'eau par hectare, soit autant qu'une ville de 12.000 habitants.
  • Le Méthane est 23 fois plus dommageable pour l'atmosphère que l'oxyde de carbone.

Pollution

  • Les États-Unis représente 5% de la population mondiale, accaparent 33% des ressources du globe et rejettent dans l'atmosphère 25% du CO2 responsable de l'effet de serre.

L'eau

  • Les océans représentent 70 % de la surface de la Terre et 97,5 % de l'eau disponible. 3 à 4 millions de tonnes d'hydrocarbures donnés à digérer chaque année aux océans.
  • Dégazages : 3 à 4 millions de tonnes d'hydrocarbures chaque année


Autres



  • Chaque année, 1000 milliards de dollars sont dépensés dans l'armement, 350 milliards dans les subventions agricoles et 57 milliards dans l'aide au développement (James Wolfensohn, président de la Banque mondiale)

Au Canada !

  • 93% de la dette nationale du Canada est attribuable aux intérêts composés et seulement 7% aux dépenses de l'état dans l'ensemble de ses programmes. Après ça on vous dit que la santé coûte cher ou que l'état n'a pas les moyens d'augmenter ses budgets. De qui se moque-t-on ?
  • Seulement 10% des taxes et impôts vont vraiment aux services sociaux. Le reste est attribué au remboursement de l'intérêt sur notre dette impayable. Les intérêts représentent plus de 97 millions de dollars par jour.


Humanité - Démographie

  • 6 milliards d'être humains sur Terre dont 1 million d'occidentaux. C'est ce milliard, persuadé de sa supériorité, qui impose aux cinq autres son modèle de vie. Modéle qui a pour conséquences de détériorer 100% de la planète !
  • Les pays développés représente 20 % de la population mondiale. Ils émettent 10 fois plus de gaz à effets de serre par habitant que les pays du Sud. Ils produisent et consomment :
  1. 85 % des produits chimiques synthétiques
  2. 80 %de l'énergie non renouvelable
  3. 40 % de l'eau douce
  • Le taux d'obèses double tous les 5 ans dans la plupart des pays occidentaux
  • L'obésité en France : 11,3 % de la population en 2003 contre 6% en 1990 (17% d'augmentation par an)
  • L'obésité aux U.S.A. : 33 % des hommes, 36 % des femmes, 12 % des adolescents et 14 % des enfant
  • Un Américain avale en moyenne 3 600 calories par jour. 67% de plus qu'un Africain !
  • Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes
  • 79% de la population vit dans les pays du Tiers monde
  • En 2003, 48% de la population mondiale vivait dans des zones urbaines. Cette proportion devrait dépasser les 50% d'ici 2007

Divers

  • Le Canada est le troisième plus grand producteur de gaz à effets de serre par capital.
  • Le Canada est aussi le troisième producteur mondial d'OGM (en 2008 le gouvernement s'est opposé à la demande d'étiquetage obligatoire demandé par les consommateurs) !



Pourquoi les chiffres., Quels Chiffres ?

Nos sources

dimanche 1 février 2004

Sources / Références

Impossible de les citer au fur et à mesure tant elles sont nombreuses.

Voici donc une liste de mes principales sources de données. Toutes les chiffres ont été croisées (vérifiées) et se retrouvent dans plusieurs documents, livres ou sites web. Nous sommes donc amenés à penser qu'ils ne sont pas loin de la vérité !

Il y a malheureusement une vérité officielle et une officieuse. Je ne transmet ici que des chiffres officiels. Dans bien des cas la réalité est donc pire encore !

Vous retrouverez toutes les adresses de ces sources dans notre page de liens ; chaque site a été choisi et visité en détail. S'il figure dans nos pages, c'est que le travail et l'information transmise nous apparaissent pertinents, sérieux et constructifs, chacun fournissant également ses sources.

Il nous semble cependant important de souligner quelques-unes de nos principales ressources :

Et également :

Yahoo : Actualités dont la plupart des dépêches proviennent des grandes agences de presse comme l'AFP ou Reuters. Voir les rubriques "Environnement" et "Santé".

Sens-de-la-vie.com qui offre un dossier sérieux sur notre alimentation et ses conséquences externes. Profitez-en pour faire un tour complet sur ce site tout à fait à part et de grande qualité.


Pourquoi des Chiffres, Quels Chiffres ?



Les chiffres, c'est un peu comme une image, c'est bien plus éloquent qu'un long discours.

Si vous ne deviez lire qu'une page sur ce site, ce devrait être celle-ci.


A la page «Des Chiffres pour Comprendre», vous ne pourrez manquer de vous poser les questions essentielles et URGENTES sur notre survie.

Quels chiffres ? Le danger des chiffres, c'est qu'il est facile de leur faire dire n'importe quoi. Ils sont savamment utilisés pour la désinformation. Il faut donc être vigilant sur ce point et réfléchir un peu sur ce qu'on vous sert sur un plateau.

Lorsqu'on nous dit que les USA ont fait 20 000 tests d'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine), cela peut sembler important. Que veut dire 20 000 ? Rien !

Mais si on si l'on compare ce chiffre aux 35 millions de têtes de bétail abattues chaque année, on comprend alors que c'est un chiffre RIDICULE !

Nous avons essayé ici de vous donner non seulement des chiffres justes mais des chiffres compréhensibles. Des chiffres qui parlent... ...et qui vous expliqueront comment nos gestes quotidiens entraînent des répercussions à l'autre bout de la planète et comment ces répercussions nous reviendront un jour en pleine figure.

Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les conséquences de nos gestes et les lignes de chiffres qui suivent vont éclairer vos lanternes ou en tout cas vous secouer. Même si certains d'entre nous n'ont pas de considération humanitaire ou sociale, vous allez découvrir que chacun de nos gestes quotidiens apparemment anodins contribue à tresser la corde qui nous pendra.

Quand nous mettons un steak dans notre assiette, nous transformons la planète en désert et nous précipitons des pays à la ruine, ce qui INEVITABLEMENT finira par se retourner contre nous, car le boomerang, c'est le système financier.

Si les pays pauvres ne payent plus, qui va payer ? Vous avez une idée ? Imaginez que la maison de votre voisin que vous ne connaissez pas brûle. Si vous ne bougez pas, la prochaine sera la vôtre...

La page : « Des Chiffres pour Comprendre »

Nos Sources.