Des climatologues américains et britanniques ont confirmé le lien entre le réchauffement climatique et l'accroissement des très fortes précipitations en comparant modèles informatiques et observations par satellite. L'amplification des pluies d'une intensité extrême s'est même révélée nettement plus grande que ce qu'avaient prévu jusqu'à présent les modèles informatiques, soulignent les auteurs d'une étude parue dans Science du 8 août dernier.
Pour comprendre comment les précipitations répondaient au réchauffement du climat, ces chercheurs ont étudié les changements naturels liés au courant marin chaud El Niño dans le Pacifique sud qu'ils ont utilisé comme un laboratoire pour vérifier leurs hypothèses. En se basant sur vingt ans d'observations faites par des satellites, ces scientifiques ont découvert un lien très clair entre l'intensité extrême des pluies tropicales et la température de l'eau, la fréquence de très fortes précipitations augmentant durant les périodes chaudes et diminuant lors des périodes froides.
"Une atmosphère plus chaude contient davantage d'humidité, ce qui accroît l'intensité des trombes d'eau", explique le Pr. Brian Soden, l'un des co-auteurs de ce rapport. "La comparaison des observations satellitaires avec les résultats des modèles climatiques informatiques permet de mieux comprendre comment les précipitations répondent au réchauffement du climat", ajoute Richard Allan, également.
Un des plus grands défis auxquels fait face l'humanité est de s'adapter aux conditions météorologiques extrêmes résultant du réchauffement de la planète, notent ces scientifiques. Et l'un de ces défis est la plus grande fréquence de très fortes précipitations liée au réchauffement, due à un accroissement des masses humides se condensant dans l'atmosphère. La fréquence des trombes d'eau qui en résulte accroît le risque d'inondations qui peuvent avoir des conséquences économiques et sociétales dévastatrices, expliquent les auteurs de l'étude.
Pour comprendre comment les précipitations répondaient au réchauffement du climat, ces chercheurs ont étudié les changements naturels liés au courant marin chaud El Niño dans le Pacifique sud qu'ils ont utilisé comme un laboratoire pour vérifier leurs hypothèses. En se basant sur vingt ans d'observations faites par des satellites, ces scientifiques ont découvert un lien très clair entre l'intensité extrême des pluies tropicales et la température de l'eau, la fréquence de très fortes précipitations augmentant durant les périodes chaudes et diminuant lors des périodes froides.
"Une atmosphère plus chaude contient davantage d'humidité, ce qui accroît l'intensité des trombes d'eau", explique le Pr. Brian Soden, l'un des co-auteurs de ce rapport. "La comparaison des observations satellitaires avec les résultats des modèles climatiques informatiques permet de mieux comprendre comment les précipitations répondent au réchauffement du climat", ajoute Richard Allan, également.
Un des plus grands défis auxquels fait face l'humanité est de s'adapter aux conditions météorologiques extrêmes résultant du réchauffement de la planète, notent ces scientifiques. Et l'un de ces défis est la plus grande fréquence de très fortes précipitations liée au réchauffement, due à un accroissement des masses humides se condensant dans l'atmosphère. La fréquence des trombes d'eau qui en résulte accroît le risque d'inondations qui peuvent avoir des conséquences économiques et sociétales dévastatrices, expliquent les auteurs de l'étude.
Source : Sciences
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