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lundi 16 février 2009

Fonte des Glaciers et Sécheresse s'accélèrent en Bolivie

Bolivie - Le volume des glaciers de la Cordillère Royale a fortement diminué depuis 1975. Cette perte s'est essentiellement produite entre 1975 et 2006 et, si elle se poursuit dans le futur, pourrait largement impacter les ressources en eau en Bolivie au cours de la saison sèche.

Grâce à une méthodologie basée sur des photographies aériennes réalisées de 1963 à aujourd'hui, les chercheurs ont dépassé les habituelles recherches axées sur la longueur des glaciers et déterminé les variations de volume de 21 glaciers. Situés principalement entre 4 800 et 6 000 mètres d'altitude, ces derniers constituent de précieux indicateurs climatiques et jouent un rôle significatif sur le débit des rivières en saison sèche.

Les chercheurs de l'IRD, du CNRS et de l'université Joseph Fourier de Grenoble ont tout d'abord reconstitué sur les 50 dernières années les variations de volume de 21 glaciers de la Cordillère Royale à partir de l'exploitation minutieuse de photographies aériennes prises en 1963, 1975, 1983, 1997 et 2006. Ces variations, plus difficiles à quantifier que la mesure de longueur d'un glacier, constituent de bien meilleurs indicateurs climatiques. Or, les débits des rivières en aval des glaciers sont dépendants des variations de volume - et non de longueur - des glaciers.

Les scientifiques ont pu conclure que le volume de ces glaciers a peu varié entre 1963 et 1975 mais, en revanche, que ces derniers ont perdu 43 % de leur volume entre 1975 et 2006.

Or, certains de ces glaciers alimentent indirectement en eau potable la ville de La Paz, capitale administrative du pays. La poursuite de leur perte de volume pourrait à terme poser des problèmes essentiels de ressources en eau pour la capitale de la Bolivie, notamment en saison sèche.

Source : Yahoo Actualités, Maxisciences

lundi 26 janvier 2009

Evènements Climatiques Majeurs 2008 au Canada

Deuxième plus grand pays du monde, couvrant près de 10 000 000 km², le Canada a très certainement un des climats les plus diversifiés de la planète, et peut être aussi un des plus spectaculaires. Durant l’année 2008, vague de froid, chutes de neige records, tornades, inondations, ont rythmé la vie des habitants de ce pays gigantesque. Comme chaque année (voir l'année 2006), le Ministère de l’Environnement Canadien a dressé la liste des dix événements climatiques les plus marquants de l’année.

Arrivent en tête de ce palmarès original, les pluies interminables de l’été qui ont touché tout le Sud-Est du pays. Près de 500 mm de pluie sont tombés, faisant de l’été 2008 le deuxième été le plus pluvieux des 65 dernières années, de surcroît, ponctué d’importantes tempêtes de grêle dévastatrices pour les récoltes et les vergers dans tout le pays.

Au même moment, dans le Nord, c’est le dégel en Arctique qui battait des records. Au mois août, le taux de fonte de la glace de mer a été le plus élevé jamais enregistré, la glace reculant à un rythme de 84 686 kilomètres carrés par jour, comparativement à 63 191 kilomètres carrés l’année précédente.

L’hiver 2007-2008 restera lui aussi dans les mémoires. Il a été parmi les plus longs et les plus enneigés que les Canadiens aient connus, avec près de 5 mètres de neige à Québec, plus de 3 mètres à Montréal.



Dans le Nord, ce sont des records de températures qui marquèrent les esprits. Avec une température minimale de -36 °C, le 14 décembre, il faisait plus froid à Edmonton qu’au pôle Nord. Dans les Prairies, le 29 janvier, on enregistrait l’impensable température de -59 °C.

Si le printemps s’est voulu plus clément, il n’a pas été vraiment paisible pour tout le monde. La rivière Saint Jean, dans l’Est, a connu une crue comme on n’en avait pas vu depuis 35 ans, poussant près de 1 000 résidents à quitter leur maison.

Les habitants de la côte Est, quant à eux, ont vu passer une série exceptionnelle d’ouragans. D’Arthur à Paloma, 16 tempêtes baptisées se sont formées dans le bassin de l’Atlantique durant la saison 2008.

Source : Elisabeth Leciak, Univers-Nature.com

dimanche 16 novembre 2008

Des inondations souterraines accélèrent la fonte des glaces

Sous la calotte glaciaire qui recouvre le continent antarctique et le Groenland, des inondations contribuent à accélérer la fonte des glaciers et donc l'élévation du niveau des mers, selon une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience.


La vitesse d'écoulement du glacier Byrd, dans l'est du continent antarctique, s'est accélérée de 10% entre décembre 2005 et février 2007 par rapport à la moyenne des décennies précédentes, a constaté une équipe de chercheurs américains.

Le début de cette accélération s'est produit alors que deux lacs situés sous la calotte glaciaire à quelque 200 kilomètres en amont du glacier se sont vidés de 1,7 kilomètre cube d'eau, provoquant une importante inondation souterraine, selon Leigh Stearns de l'université du Maine et ses collègues, qui ont utilisé les données de l'altimètre laser du satellite ICESat de la Nasa.

"L'eau agit comme un lubrifiant, réduisant le frottement à la base du glacier et accélérant l'écoulement de la glace", écrit, dans un commentaire de l'étude, Helen Fricker, de l'Institut d'océanographie Scripps à La Jolla, en Californie.

Or, la vitesse d'écoulement des glaciers de l'Antarctique et du Groenland qui, comme Byrd, débouchent sur la mer, affecte directement le niveau des océans.

La montée du niveau des mers, qui atteint environ 3 mm par an, est une source d'inquiétude pour de très nombreuses populations côtières et des Etats insulaires.

Les actuelles prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec), qui tablent sur une élévation du niveau des mers de 18 à 59 centimètres d'ici à 2100, ne prennent pas en compte le comportement futur des calottes polaires de l'Antarctique et du Groenland.


mardi 9 septembre 2008

Arctique, Fonte record pour la Banquise en 2008

Les derniers chiffres de l’étendue de la banquise Arctique démontrent que le record de fonte de l’année dernière n’était pas un événement isolé. D’après le Groupe de Recherche Polaire de l’Université de l’ILLINOIS, le mois d’août 2008 vient de s’achever sur un record mensuel de réduction des glaces arctiques.

La moyenne quotidienne des pertes de glace a été pour le mois d’août 2008 de 78 000 km2, alors que les pertes généralement mesurées en cette période de l’année sont de 27 000 km2 par jour.

Dans une année typique, le taux journalier de la perte de glace commence à ralentir au mois d’août, cette année la valeur du déclin journalier est restée très régulièrement élevée. D’après les scientifiques, cette perte de glace est la conséquence de la mince couverture de glace de cette année qui demande peu d’énergie pour fondre.

Actuellement, la superficie des glaces gelées se rapproche de celle du triste record de 2007, au 3 septembre la surface comportant plus de 15 % de glace était de 4,85 millions de km2 soit 0,37 millions de plus que l’année dernière à cette même date et 2,08 millions de moins que la moyenne enregistrée de 1979 à 2000.

Source : Michel Sage, Univers-Nature.com