Affichage des articles dont le libellé est Pollution. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Pollution. Afficher tous les articles

samedi 13 décembre 2008

Comment éviter un Cancer

Le Cancer n'est pas une fatalité. Chacun de nos choix de vie de tous les jours augmente ou diminue ce risque. J'ai donné 20 ans de ma vie comme infirmier en milieu hospitalier et à domicile. Je pense en connaitre pas mal sur la maladie.

Je travaille depuis 7 ans dans l'environnement. J'en connais à présent pas mal sur les causes !!!

Le pire n'est pas la maladie mais l'ignorance.

Cancer, Crise Économique, Réchauffement Climatique, etc. toutes les catastrophes qui nous tombent sur la tête ne sont pas le résultat de la fatalité mais le résultat de nos choix (ou de nos absences de choix) et donc de notre capacité au discernement.

La pauvreté de la qualité de l'information à la télévision et dans la presse, le bombardement des publicités, le rythme de vie, etc., tout est fait pour nous faire perdre le «bon sens».

Il n'y a pas de fatalité. Il n'y a que des choix qui vous mène inexorablement vers un cancer ou non, vers le succès ou non, vers le bonheur ou non.

Il est possible d'éviter de faire un cancer. Décidez-le !

Il y plusieurs causes qui engendrent des facteurs (chimiques) déclenchant un cancer.

Parmi les causes il y a le stress, le milieu de vie et de travail, la pollution, l'alimentation, etc. Tout le monde le sait. Ce que l'on ne sait pas, c'est que le corps est capable de répondre à ces agressions et éviter le développement d'un cancer. Alors pourquoi ne le fait-il pas pour tout le monde ?

Regardez la réponse en vidéo ici:



Nous pouvons agir sur notre alimentation, notre habitation, notre rythme de vie, et bien plus encore.

Instruisez-vous pour comprendre et agir correctement en Harmonie avec la nature et vous-même. Prenez du temps de qualité pour vous.

Lorsque vous prenez l'avion, le personnel de bord vous apprends qu'en cas d'urgence il faut d'abord vous mettre le masque à oxygène avant de le mettre à votre enfant. Vous ne pourrez pas le sauvez si vous êtes inconscient. Il en est de même dans la vie.

Tous les bons parents font le maximum pour faire plaisir à leurs enfants. Et pourtant la plupart les «gâtes» avec des jouets ou des aliments qui les tuent un peu plus chaque jour !

Donner de l'argent pour le cancer ne sert à rien si cet argent va aux compagnies pharmaceutiques, les mêmes qui fabriquent les pesticides qui nous tuent. Pas plus que si vous multipliez tous les jours les agressions contre votre corps.

D'ici 2012 deux canadiens sur trois seront touchés par le cancer. En ferez-vous partie ?

vendredi 28 novembre 2008

Vraie découverte scientifique: Solution au Cancer

Avoir «l'Intime Conviction» que les cancers ont un lien avec notre alimentation, les pesticides et tout ce qui s'en suit est une bonne chose.

Mais si vous avez le désir d'aider votre prochain vous ne pouvez compter sur cette intime conviction pour convaincre. Pour cela, il faut des arguments, des vrais, des faits scientifiques et tout et tout!

Et bien voilà ce que je vous apporte aujourd'hui. De quoi comprendre comment, en changeant un tout petit peu vos habitudes alimentaires, vous pouvez éviter d'avoir un cancer ou en tout cas en diminuer très fortement la probabilité.

Pourquoi donc nos grands-pères fumeurs mourraient à 80 ans en pleine forme alors que les adultes d'aujourd'hui font un cancer du poumon sans même fumer ?

La raison principale est la multiplication des facteurs cancérigènes dans notre vie quotidienne.

Par exemple : 21 des 22 agents cancérigènes du poumon reconnus par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) ont pu être détectés sur les lieux de travail. Et une étude récente américaine a prouvé que le Nord américain moyen, dans la fleur de l'âge, non fumeur, a une moyenne de 53 cancérogènes dans le corps (source: ACSM).

Alors comment combattre efficacement ces agressions ?

Regardez cette interview de Guy Dauncey, conférencier et co-auteur avec Liz Armstrong de « Cancer, 101 Solutions à une Épidémie évitable »

(Merci à BioBee pour le sous-titrage)

jeudi 27 novembre 2008

Risque plus élevé de Cancers de la lymphe chez les Agriculteurs

Les agriculteurs exposés à certains pesticides présentent selon toute vraisemblance un risque plus élève de développer un cancer du système lymphatique (lymphome), indiquent plusieurs études. Une altération d'un chromosome, première étape vers la cancérisation de cellules lymphocytaires, serait particulièrement fréquente dans cette population.

pesticideC'est ce que montrent les travaux présentes, le 7 novembre à Marseille, par Bertrand Nadel et Sandrine Roulland (centre d'immunologie de Marseille-Luminy), lors d'un colloque sur les hémopathies malignes (cancers des cellules sanguines) organisé par le cancéropole Provence-Alpes-Cote d'Azur. Le lymphome dit "folliculaire" (LF) est "un des cancers les plus fréquents et l'une des principales causes de mortalité par cancer", explique Bertrand Nadel. On dénombre 17 000 nouveaux cas par an de cancers lymphoïdes en France.

Le premier évènement du processus cancéreux est une cassure chromosomique. La portion séparée du chromosome 18 va se fixer sur le chromosome 14. C'est ce que l'on appelle une translocation. "Chez la plupart des gens, cette translocation est présente dans une cellule sur un million, indique M. Nadel. Nous avons montre dans une étude récente que dans certains groupes d'individus et notamment des agriculteurs exposés à des facteurs environnementaux, dont des pesticides connus pour pouvoir provoquer ce genre de cassure, la translocation entre les chromosomes 18 et 14 est mille fois plus fréquente. Les cellules lymphocytaires affectées sont très similaires à des cellules précoces du LF."

LEUCEMIE ET INSECTICIDES

Une autre étude menée dans plusieurs régions de France conforte ces résultats. Dans un article publie en ligne le 18 novembre dans la revue Occupational and Environmental Medicine, l'équipe dirigée par Jacqueline Clavel (Inserm U 754) indique que les expositions professionnelles aux pesticides pourraient etre impliquées dans plusieurs hémopathies malignes, dont la maladie de Hodgkin et le myélome multiple. Leurs analyses mettent en évidence une association entre le lymphome de Hodgkin et les expositions aux fongicides triazoles et aux herbicides dérivés de l'urée, de même qu'entre une forme de leucémie, dite "a tricholeuycocytes", et les insecticides organochlorés et a différents herbicides. A l'inverse, il n'a pas été établi de relation significative dans le cas des lymphomes non hodgkiniens.

Ressources : Paul Benkimoun, édition du «Monde» du 28.11.08
Ressources : Article source en anglais

jeudi 15 novembre 2007

Homo Toxicus de Carole Poliquin

Ayant subi une analyse de sang, la cinéaste Carole Poliquin découvre que celui-ci est contaminé par diverses substances toxiques. Armée de sa caméra, elle part à la rencontre de scientifiques et de Canadiens victimes, comme elle, de toxicité.




Ce documentaire est une enquête-choc sur les contaminants chimiques qui se retrouvent à notre insu dans notre corps.

Site Officiel
FilmQuébécois. Genre : Documentaire
Durée : 1h 271min.
Année de production : 2007

Réalisation et scénario: Carole Poliquin


Depuis quelques années, des actions du genre ont eu lieu en Europe.

En décembre 2003, le WWF et la Banque coopérative, ont prélevé du sang de 47 personnes provenant de toute l'Europe. Représentant 17 pays. Les volontaires testés comprenaient 39 membres du Parlement Européen, 4 observateurs issus des pays en voie d'accession à l'Europe, 1 ancien parlementaire et 3 membres du WWF.

Leurs échantillons sanguins ont été analysés en recherchant 101 produits chimiques provenant de cinq groupes différents : les pesticides organo-chlorés (incluant le DDT), les retardateurs de flamme bromé, les PCB, les phtalates et les composés perfluorés (PFO).
Les résultats de ces tests montre que chaque personne est contaminée par différents produits chimiques industriels, incluant des pesticides dont l'usage a été prohibé il y a plus de 20 ans, et des produits chimiques toujours utilisés aujourd'hui tels que les phtalates et les composés perfluorés.

Une exposition continue à un tel cocktail de produits chimiques toxiques ne peut être considérée comme saine, a confié Karl Wagner, le directeur de la campagne DetoX au WWF (World Wildlife Fund) qui à pour mission de conserver la nature et les processus écologiques (implanté dans plus de 90 pays et compte près de 5 millions d'adhérents)

Tous les océans et tous les continents sont maintenant contaminés.
  • Durant ces 50 dernières années, plus de 75.000 produits chimiques ont été développés et introduits dans l' environnement.
  • Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont plus de 20.000 personnes qui meurent chaque année, d'un empoisonnement direct par les pesticides.
  • Chaque année, 60 millions d'oiseaux sont tués par l'utilisation de pesticides autorisés aux USA.
Pour finir, un article fort intéressant en 2003 soulevait déjà le problème : Six fois moins de résidus de pesticides chez les tout-petits qui mangent bio.

Bien Amicalement
Dominique LR
Site : www.HarmonieTerre.org
Boutique HarmonieTerre : http://harmonieterre.zlio.net
Blog HarmonieTerre 1 : http://harmonieterre.blogspot.com
Blog HarmonieTerre 2 : http://harmonieterre2.blogspot.com
Blog vidéo 1: http://fr.youtube.com/HarmonieTerre
Blog vidéo 2: http://fr.youtube.com/HarmonieTerre2

Référence: Blog Sauvonslaplanete

A lire :
«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer























samedi 10 février 2007

Déchets Informatiques et Gaspillage


Savez-vous où vont nos déchets électroniques ?








On entend par déchets électroniques les rebuts informatiques (ordinateurs, écrans, imprimantes, etc.), les déchets des "consommables" (cartouches d'encre, toner, etc.) et les appareils électroniques ménagers au sens large (télévision, téléphone cellulaire, magnétoscope, etc.).


En raison d'un cycle de renouvellement très court, les produits électroniques comptent pour une grande part dans le volume de nos déchets. Environ 14 kg/an (source ADEME) par citoyen en Europe, idem pour le Québec.

Cela représente 20 à 50 millions de tonnes au niveau mondial, 170 000 tonnes pour le Canada (2005), 30 000 tonnes pour le Québec.

L'impact sur l'environnement est également important. On y retrouve des plastiques souvent non recyclables ou non recyclés, et 19 produits toxiques comme l'arsenic, le cyanure, et des métaux lourds comme le mercure, le chrome, le plomb, le cadmium. On trouve dans un écran cathodique 0,5 à 2,5 kg de plomb !




Au Canada les déchets informatiques en 2005 contenaient :

3 012 tonnes de plomb
4,5 tonnes de cadmium
1,1 tonnes de mercure

(Source Environnement Canada)


En Europe et au Canada environ 90% de ces déchets finissent incinérés ou enterrés sans traitement (Au Québec seulement 6% de ces produits sont recyclés).

De nouvelles directives en Europe commencent à réglementer la fabrication, le recyclage et la collecte de ces déchets toxiques.

Au Canada aucune réglementation n'existe. Pour le Québec, se sont les initiatives privées qui se développent pour limiter les dégâts. L'impact sur la pollution des lacs et des nappes phréatiques est grand.
(voir les photos ci-contre).


Les USA, qui n'ont pas ratifié la Convention de Bâle (contrôle des exportations de déchets polluants), exportent la majeure partie de leurs déchets vers la Chine, l'Inde et l'Afrique.




Quant aux dons vers l'Afrique, il s'agit parfois d'exportations de déchets toxiques déguisées.

25 à 75% du matériel électronique en Afrique ne fonctionne plus.
Et pour cause !






Une pollution dès la fabrication !

Une étude sur les impacts de l’informatique sur l’environnement vient d’être publiée par l’Université des Nations Unies, située à Tokyo. Fabriquer un PC pesant 24 kg (écran compris) nécessite :

240 kg de combustible fossile, 22 kg de produits chimiques divers
et… 1,5 tonne d’eau!
À méditer avant de changer votre PC actuel.




Le cas des imprimantes, le pire maillon de la chaîne informatique

C'est d'abord une fantastique machine à gaspiller du papier (Champion d'Europe les britanniques avec 412 millions d'euros d'impressions inutiles, suivis par la France avec 400 millions). Environ une page sur six imprimée sur le lieu de travail n'est jamais utilisée, oubliée sur l'imprimante ou jetée directement ! L'informatique qui devait réduire notre consommation de papier a eu finalement l'effet contraire. On imprime tout, même ce qu'on ne lit pas et d'une façon générale uniquement recto.

Ensuite, les toners et cartouches d'encre qui contiennent de nombreux produits toxiques finissent la plupart du temps à la poubelle. Ils n'étaient pas considérés comme déchets informatiques, une directive européenne a amélioré la situation. Pourtant il existe de nombreux programmes de retour des cartouches, HP étant le leader.

Consommation électrique inutile

Tous les appareils électriques ont une fâcheuse tendance à être branchés en permanence sur le courant électrique! Au Québec la consommation d’énergie de l’équipement de bureau a augmenté de 20% en 20 ans. En veille ces appareils consomment une quantité de courant non négligeable et que dire de l'ordinateur allumé en permanence (une centaine de dollars par an, dix fois moins s'il est en veille (en Europe l'économie avec ENERGY STAR® peut aller jusqu'à 250 Euros). Lire la page consacrée à ce propos sur le site d'Équiterre.

La consommation d'énergie par habitant en Amérique du Nord demeure la plus élevée au monde. Parmi les pays de l'OCDE, la différence entre les États-Unis ou le Québec et l'Union européenne est nette. Le Québec suit immédiatement les États-Unis et le reste du Canada, avec une consommation par habitant presque deux fois supérieure à celle de l'Union européenne ! (la suite...)

L.R. © 2007-2008
InformatiqueLaurentides.com & HarmonieTerre.org

mercredi 23 juin 2004

Lutte contre les maladies liées à l'environnement

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a entrepris mercredi à Budapest de mettre sur pied un plan d'action contre les maladies liées à l'environnement qui, selon une étude récente, tuent chaque année 5 millions d'enfants dans le monde.

En Europe et en Asie centrale, plus de 100.000 décès prématurés d'enfants par an sont attribuables aux effets à long terme de la pollution atmosphérique, en particulier aux particules émises par les moteurs diesel et à l'ozone, selon cette étude présentée lors d'une conférence régionale de l'OMS à laquelle participent jusqu'à vendredi 1.000 délégués de 52 pays.

Un décès d'enfant ou d'adolescent sur trois en Europe et en Asie centrale sont liés à la diffusion de polluants dans les sols, dans l'eau et dans l'air, à leur accumulation dans l'alimentation et à leur présence dans de nombreux produits de consommation courante, estime l'OMS.

"La santé publique, telle que nous la connaissons, est en train d'être redéfinie et les facteurs environnementaux deviennent de plus en plus importants", a déclaré le directeur-général-adjoint de l'organisation, Kerstin Leitner, lors d'une conférence de presse.

"Ces facteurs sont particulièrement importants pour les enfants car nous savons que la santé d'un adulte est largement déterminée dans son enfance", a-t-il ajouté.

Ainsi, plusieurs hôpitaux européens utilisent des matériels en plastique PVC extrêmement toxiques, notamment dans des services pour prématurés et nouveaux-nés, affirme un autre rapport publié par un réseau d'ONG à la conférence.

L'étude du "Health care without harm" ("Pour des soins de santé inoffensifs") est fondée sur des matériels que cette organisation non-gouvernementale affirme avoir testés en avril dans des hôpitaux de sept pays européens (Autriche, République tchèque, France, Allemagne, Pologne, Espagne et Suède).

Sur les 48 matériels testés, 39 étaient en PVC et contenaient des phtalates, un groupe de substances déjà testées sur des animaux et considérées comme toxiques pour la reproduction ou à l'origine de malformations, voire cancérigènes pour certaines d'entre elles.

"Health care without harm", dont le siège est à Washington qui affirme regrouper 375 groupes et associations dans 40 pays, rappelle que l'Union européenne (UE) a déjà interdit les phtalates dans certains jouets et dans les produits de beauté.

L'ONG accuse l'industrie chimique de bloquer les efforts de l'UE pour étendre cette interdiction aux matériels médicaux lorsqu'il existe déjà une alternative sur le marché.

Le ministre hongrois de l'Envrionnement, Miklos Persanyi, a suggéré de faire payer les industries polluantes mettant en danger la santé des enfants.

"Les pollueurs doivent être les payeurs ou alors c'est nous qui paierons le prix", a-t-il déclaré. "De nombreux industriels pensent que les coûts liés à l'environnement constituent des dépenses somptuaires rognant leur compétitivité", a-t-il ajouté. "Je puis leur assurer que ces sommes sont investies à bon escient dans la santé de nos enfants".


Source: AFP Budapest

dimanche 28 mars 2004

Cent pays en Corée du Sud au chevet de l'environnement

SEOUL - L'eau potable, dont sont privés un milliard d'habitants, les "zones mortes" dans les océans, sans oxygène et donc sans vie, les tempêtes de sable qui brûlent l'Asie du Nord: 100 pays se retrouvent lundi en Corée du Sud pour tenter de guérir ces maux de l'environnement.


"L'eau potable reste la question la plus grave et la plus critique du XXIe siècle", écrit Klaus Toepfer, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), dans un rapport chargé de préparer la première conférence asiatique de l'agence, de lundi à mercredi sur l'île de Jeju, dans le sud de la Corée. "Un sixième de la population mondiale, soit un milliard de personnes, n'a d'ores et déjà pas accès à l'eau potable, étant ainsi privé du plus élémentaire des besoins humains", souligne-t-il.

Et, si rien n'est fait, ce sera un tiers de la population, soit deux milliards de personnes, qui souffriront du manque d'eau d'ici quelques décennies, avertit le responsable.

L'Asie souffre déjà du taux de population disposant d'eau potable le plus faible au monde, ses villes comptant parmi les plus polluées de la planète et son habitat naturel parmi les plus menacés.

Les écologistes préviennent que le continent ne peut pas se permettre de suivre l'exemple des autres régions développées. "Historiquement, l'Europe, l'Afrique du Nord et le Japon se sont industrialisés d'abord et ont nettoyé ensuite. Une telle pensée rétrograde n'est plus possible dans un monde de six milliards d'habitants", avertit M. Toepfer.

Tout aussi critique est l'apparition de "zones mortes" dans les mers et océans. L'apparition de ces lieux complètement privés d'oxygène et donc de vie est "entièrement due à la pollution" et a de "graves implications sur la pêche et la conservation de la faune marine et bien sûr, sur la population", souligne Nick Nuttall, responsable des médias au PNUE.

La conférence étudiera le lien possible entre ces zones et le "nuage atmosphérique brun", une couverture de pollution épaisse d'environ trois kilomètres qui inquiète les scientifiques depuis des années.

Le PNUE se penchera également sur les tempêtes de sable qui se forment dans les déserts de Chine et ravagent la péninsule coréenne, le Japon et jusqu'à la côte ouest des Etats-Unis. Le PNUE qualifie le phénomène de "menace importante pour la santé, l'économie et l'environnement pour la région et au-delà."

La Chine tente de contrer le danger en stoppant l'avancée du désert de Gobi grâce notamment à la reforestation. "Les progrès sont lents mais les mesures sont efficaces", souligne le rapport du PNUE.

Le PNUE devrait également durant cette conférence rendre public son livre annuel sur les perspectives environnementales, qui évalue l'évolution de différents dossiers, comme l'objectif de réduire de moitié la proportion de la population sans accès durable à l'eau potable, d'ici 2015.


Source : AFP - Yahoo ! France - Actualités - dimanche 28 mars 2004, 10h59

jeudi 12 février 2004

Air, eau, pesticides : les impacts sur la santé sous-estimés

PARIS - L'impact sur la santé des pollutions de l'air, de l'eau et des produits chimiques est trop peu étudié et sous-estimé par les professionnels de la santé, selon un rapport sur la santé et l'environnement remis jeudi au premier ministre, dont l'AFP a obtenu une version préliminaire.


Un comité de 22 experts a établi à la demande du gouvernement le diagnostic le plus complet à ce jour des enjeux de santé environnementale. Le gouvernement doit annoncer un plan "santé environnement" début juin.




La France est très à la traîne, notent les experts. Les études scientifiques françaises sont rares, les toxicologues et épidémiologistes trop peu nombreux, et "le corps médical et les professionnels de santé sont peu au fait des questions de santé environnementale".

Ce désintérêt explique peut-être le retard pris dans le dépistage des affections graves causées par l'amiante et le plomb (saturnisme). Entre le moment où l'amiante est déclaré cancérigène (1977) et son interdiction totale en 1997, il s'écoule par exemple 20 ans.

Les faits justifient pourtant que l'on prête attention à l'environnement, expliquent les experts. "Ainsi, la qualité chimique de l'air, dans l'habitat et en milieu ouvert urbain, est aujourd'hui considérée comme une des causes possibles de l'augmentation forte du nombre de jeunes personnes asthmatiques constatée depuis 30 ans". On constate dans les pays développés "une véritable épidémie de maladies allergiques", ajoute le rapport.

L'incidence globale des cancers a crû de 35% en 20 ans depuis 1980 à "âge égal", sans que le tabac ou l'âge puisse l'expliquer. La diffusion de certains polluants et leur accumulation dans l'alimentation, notamment du fait des activités industrielles ou des pratiques agricoles, pourrait expliquer cette recrudescence. Les experts reconnaissent que les preuves sont difficiles à établir, car il s'agit de petites doses diffusées jour après jour, qui peuvent se combiner entre elles et avoir in fine "des impacts sanitaires substantiels au plan collectif".

Ils distinguent huit domaines prioritaires :

  • Les décès liés aux infections et aux intoxications aiguës : un millier de décès par an causés par la prolifération de légionelles dans les circuits d'eau et les tours de climatisation, 15 000 décès causés en août par la canicule, 1 834 décès qui pourraient être évités dans neuf villes françaises en diminuant de moitié le niveau moyen de pollution de l'air. Tous sont "évitables" par des actions de prévention.
  • Cancer et environnement. La mortalité par cancer en France est 20% plus élevée que dans le reste de l'Europe. De nombreux agents cancérigènes sont présents dans l'environnement : tabagisme passif, radiations ionisantes, benzène (émis par les véhicules), métaux lourds, amiante, rayons ultraviolets, effluents des moteurs diesel, formaldéhyde utilisé dans le bâtiment, etc.
  • Maladies allergiques et asthme : ils sont favorisés par l'ozone, l'émission des particules fines des moteurs diesel.
  • Effets de certaines molécules chimiques sur la reproduction humaine
  • Atteintes du système nerveux sous l'effet de certains pesticides, certains gaz et de tous les solvants.
  • Bruit et santé
  • Ressources en eau (nitrates, pesticides, engrais, résidus de médicaments, hydrocarbures...)
  • Habitat et qualité de l'air

Les experts recommandent notamment la généralisation des filtres à particules sur les véhicules diesel, un meilleur suivi des femmes enceintes, particulièrement vulnérables aux produits chimiques, une formation des professionnels du bâtiment. Les produits chimiques (peintures, colles, enduits, solvants....) forment en effet une véritable "soupe" de polluants dans les logements.

Source : AFP - Yahoo ! France - Actualités - jeudi 12 février 2004, 9h13

lundi 10 février 2003

Résidus de Pesticides chez les Nourissons

Six fois moins de résidus de pesticides chez les tout-petits qui mangent bio.


Les enfants de 2 à 4 ans nourris d'aliments biologiques ont des concentrations de résidus de pesticides six fois moins élevées que ceux qui mangent les produits de l'agriculture industrielle. C'est ce que révèle une petite étude récente qui s'est intéressée à la bioaccumulation des pesticides organophosphorés, une catégorie d'insecticides qui affectent le système nerveux.

Pour les besoins de l'étude, deux groupes d'enfants ont été constitués : 18 enfants ayant une alimentation biologique et 21 enfants ayant une alimentation habituelle. Les chercheurs ont limité leur enquête aux enfants de 2 à 4 ans, car selon leurs prémisses, il s'agit du groupe d'âge le plus à risque : ces enfants mangent de grandes quantités de nourriture proportionnellement à leur masse corporelle et ils ingèrent les aliments ayant la plus grande concentration de résidus de pesticides (tels les légumes et les fruits).

Les chercheurs ont ensuite demandé aux parents de noter pendant trois jours tous les aliments consommés par les enfants. Une journée plus tard, les chercheurs ont procédé à un prélèvement d'urine. Cinq types de pesticides, fréquemment pulvérisés sur les cultures, étaient recherchés (malathion, azinphos-méthyl, parathion, oxydemeton-méthyl, phosmet) et ont été trouvés à de fortes concentrations chez les enfants qui n'avaient pas mangé bio.

À la suite de l'analyse des résultats, les chercheurs ont conclu qu'une alimentation comprenant des fruits et des légumes biologiques peut réduire considérablement le taux d'exposition aux pesticides, en deçà même des valeurs limites fixées par l'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA).

Les parents à faible revenu, incapables de fournir une alimentation biologique « à temps plein » à leurs enfants, peuvent toujours limiter ou empêcher leur consommation de fruits et de légumes contenant le plus de résidus de pesticides comme le cantaloup, les pois verts (en boîte et congelés), les poires, les fraises, les tomates provenant du Mexique, les courges d'hiver et les pommes.

Stéphane Gagné - Réseau Proteus
D'après PANNA Email News Service, 31 janvier 2003.
Department of Environmental Health, School of Public Health and Community Medicine, University of Washington, Seattle, WA 98195-7234.
1. Cynthia L. Curl, Richard A. Fenske, Kai Elgethun. Organophosphorus pesticide exposure of urban and suburban pre-school children with organic and conventional diets. Environ Health Perspect October 13 2002.

http://ehpnet1.niehs.nih.gov/docs/2003/5754/abstract.pdf

Information trouvée sur l'excellent site Eco-Bio.info que je vous conseille de visiter tant il est riche et de qualité.


En savoir plus

Emission télévisée
(bonne connexion Internet nécessaire)


La certification des aliments biologiques
(L'épicerie, Radio Canada - 09/2003)


Articles et dépêches


La certification des aliments biologiques
(L'épicerie, Radio Canada - 09/2003)

Sites Web

AgricultureBio.org

Autres liens


Livres


«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer