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mardi 18 août 2009

L'autosuffisance alimentaire de l'Asie en question

En 2050, le continent le plus peuplé de la planète pourrait importer le quart de sa consommation de riz si l'agriculture irriguée continue de gaspiller les ressources en eau.

Si des réformes majeures dans la gestion de l'eau et de l'irrigation ne sont pas engagées rapidement en Asie, la plupart des pays devront importer un quart du riz et du blé dont ils auront besoin en 2050. C'est le principal message du rapport que l'Institut international de la gestion de l'eau (IWMI) présente mardi matin à la Semaine de l'eau organisée à Stockholm (Suède). Le continent compte actuellement 4,2 milliards d'habitants et il aura alors 2,5 milliards de nouvelles bouches à nourrir. La demande asiatique d'alimentation humaine et animale devrait doubler dans les quarante prochaines années.

L'irrigation tient une place centrale dans l'agriculture asiatique. Un tiers des surfaces agricoles (34 %) sont irriguées en Asie contre seulement 8 % en Europe et 10 % en Amérique du Nord. Le riz et indirectement l'eau sont la principale ressource alimentaire de la Chine (1,3 milliard d'habitants) et de l'Inde (1,1 milliard).

Les limites de la «révolution verte»

Dans ces deux pays où la culture du riz irrigué a permis l'autosuffisance alimentaire à partir des années 1970, les recettes de la «révolution verte» (irrigation, engrais, semences à haut rendement) sont en train de montrer leurs limites. Les nappes phréatiques sont polluées et leur niveau est descendu de façon dramatique au cours des dernières années.

La suite sur : Le Figaro.fr

vendredi 6 février 2009

Chine : Pire Sécheresse depuis 50 ans

La Chine connaît la pire sécheresse depuis cinquante ans, surtout dans les huit provinces productrices de blé du nord du pays, a averti le gouvernement.

Plus de 4 millions de personnes n'ont plus d'eau potable. La crise atteint le niveau d'alerte deux, a précisé jeudi le service de l'Etat chargé du contrôle des inondations et des secours en cas de sécheresse.

Le bureau prend donc en main l'approvisionnement en eau de la région, avec un budget de 400 millions de yuans (45,8 millions d'euros) qui permettra de mobiliser les chemins de fer et l'aviation civile. Les niveaux de pluies se situent entre 50 et 80% en dessous de la normale dans les régions du nord du pays.

La sécheresse s'étend sur 10,33 millions d'hectares et les récoltes de blé sont menacées dans les huit provinces du Hebei, du Shanxi, de l'Anhui, du Jiangsu, du Henan, du Shandong, du Shaanxi et du Gansu. Deux millions de têtes de bétail sont aussi privées d'eau potable.

Source : AP, Yahoo Actualités

lundi 26 janvier 2009

L’alimentation au péril de l’eau

Devant la pénurie annoncée de la ressource en eau, la sécurité alimentaire est elle aussi menacée. Comme un effet boomerang à l’intérieur d’un système qui n’a pas pris conscience de ses propres limites, ce sont les pratiques alimentaires elles-mêmes et l’agriculture qui conduisent à une consommation dispendieuse, insoutenable à long terme. Le magazine Echo Nature (1) publie ce mois-ci la 2e partie d’un dossier spécial éclairant l’évolution du couple eau-alimentation et ses perspectives, avec quelques données édifiantes.

La population mondiale devrait atteindre 9 milliards d’individus d’ici 2050, autant de bouches à nourrir par une agriculture qui dépend pour beaucoup d’une ressource en eau limitée. Considérant que l’agriculture absorbe aujourd’hui 90 % de la consommation d’eau douce, à l’évidence, la production agricole ne pourra pas évoluer dans les mêmes conditions sans des effets dévastateurs. D’après la FAO, « il faut 2 000 à 5 000 litres d’eau pour obtenir de quoi nourrir une personne durant 24 heures ». Ainsi, à ce rythme, pour nourrir la planète en 2050, avec les populations d’Inde et de Chine qui mangeront autant de viande que les occidentaux, il faudra plus que doubler la consommation actuelle d’eau.

Cette situation semble intenable quand on voit que les plus grands bassins fluviaux, comme le Colorado, l’Indus, le fleuve jaune ou le Nil, sont déjà « saturés » et ne peuvent plus répondre à l’accroissement des besoins. Ainsi pris dans les rouages de cette croissance effrénée, l’Asie et l’Afrique du Nord, même en exploitant intensivement leurs terres, ne parviennent pas à l’autosuffisance alimentaire.

Les ressources de régions, qui sont, quant à elles, encore bien dotées en sols cultivables et en eau, font le tour de la planète. S’accélère alors le transfert « d’eau virtuelle », développé par l'article, qui pourrait atteindre les 3 000 km3 par an en 2050. La délocalisation des productions et l’affectation des terres à la monoculture commerciale sont d’autres conséquences directes, comme le montre l’exemple de la Corée du Sud qui va louer à l’Etat malgache 1,3 million d’hectares de terres pour y produire huile de palme et maïs.

Dès lors, face à cette demande en eau qui ne cesse de s’accroître, il ne fait aucun doute qu’une production agricole plus économe est une condition impérieuse, mais elle n’est pas la seule. Tout autant, nos pratiques alimentaires, qui s’avèrent beaucoup trop consommatrices d’eau et peu inquiètes du gaspillage, devront se modifier.

L’article cite ainsi Charlotte de Fraiture, chercheuse à l’IWMI (3), pour qui « la moitié de l’eau utilisée pour faire pousser la nourriture est perdue à travers le gâchis alimentaire ».

Dans les pays en voie de développement, se comptabilisent des pertes énormes durant le cycle de production, allant de 20 à 40 %. Pour les pays industriels, ce sont les pertes à la consommation qui sont exorbitantes. Par exemple, aux Etats-Unis, près de 50 % de la nourriture finit à la poubelle, et en Grande Bretagne, le gâchis alimentaire peut atteindre 20 millions de tonnes par an.

Le problème de l’eau, on le voit, est aussi un problème alimentaire. D’ailleurs, cette semaine, à Rome, lors des préparatifs du Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Istanbul au mois de mars prochain, les relations entre eau et agriculture seront au cœur des débats internationaux.

Ressource :
Elisabeth Leciak, Univers-Nature.com

vendredi 23 janvier 2009

Wii Fit : Mon autre partenaire minceur ?

Le marketing est une science du désir qui sait transformer le futile en vital. Le marketing de la santé est intimement lié aux attentes d’une société, dont les préoccupations bien-être font les choux gras des magazines féminins et art de vivre. Collision prévisible, quand le jeu vidéo se lance sur le créneau fitness, l’activité physique ressemble plutôt à un régime Biba.

Wii Fit est sorti en décembre 2007 au Japon, juste à temps pour les bonnes résolutions, pendant que l’Europe, les Etats-Unis et l’Australie l’ont reçu en avril-mai 2008.

Ces deux mois sont traditionnellement la période où fleurissent les "Perdre 2 kilos en un mois" et "Belle en maillot pour les vacances". Une période pré-estivale où le consommateur moyen s’aperçoit que l’hiver lui a bourrelé le flanc, et que se dévêtir risque de lui coûter son capital séduction. Avec les beaux jours, la prise de conscience est ainsi renforcée par des lignes éditoriales qui rivalisent de miracles à l’assaut du gras.

Nintendo montre en cela un génie marketing qui témoigne d’une parfaite compréhension de sa cible. Il se positionne en casual, en "occasionnel". Wii Fit est de fait un programme sportif pour l’occasionnel, qui peut typiquement s’inscrire dans la liste des bonnes résolutions de l’année, mais surtout satisfaire des besoins compulsifs. Wii Fit est un produit d’utilisation ponctuelle qui s’inscrit dans une logique périodique et saisonnière bien huilée.

Mais pour cela, il faut provoquer l’occasion. Créer l’étincelle qui prescrira l’achat et l’utilisation. En France, Nintendo s’est contenté d’une rhétorique du bon sens, où "une posture inconfortable peut faire mal au dos". Dans la même veine que "mettre sa main au feu peut entraîner des brûlures", on prêche des convertis, sans pour autant avancer que Wii Fit est la solution. Il est une solution, un heureux hasard.

En enrobant le tout d’un ludisme attrayant, d’une image familiale et d’un programme de gym douce, Wii Fit a tout pour être l’alternative rêvée aux sport. Le vrai. Celui qui ne vit que par le slogan "No pain no gain" et inquiète par son masochisme.
Démocratiser l’endorphine, c’est ce que Nintendo tente par une vision aimable de l’effort. Plus saine, plus respectueuse de l’individu.

Sur le plan de l’hygiène de vie, Wii Fit est évidemment un mieux par rapport au sédentarisme et réussir à susciter l’envie de suer est un exploit. Cela ne se fait pourtant pas sans sacrifier aux désirs de gratification immédiate du consommateur, ni sans exploiter ses anxiétés.

La dernière campagne japonaise de Wii Fit, datant de début Janvier, montre des gens se régalant de soupes de nouilles et autres plats typiques. Leur visage rayonne de satisfaction. Puis arrive la sanction de la balance, qui montre à un homme qu’il est en léger surpoids. Celui-ci, fin comme une demi-allumette se palpe le ventre avec hésitation, puis se met à l’exercice sur sa Wii Balance Board.

C’est ici que Wii Fit se démarque complètement du marché vidéoludique, pour emprunter des codes propres à la presse et au marketing. Jouer sur la culpabilité et les complexes de l’audience se rapproche des mannequins aux poutres apparentes qui squattent les pages de Pimbêche Actuelle. On est à la limite sémantique entre le plaisir et la gourmandise dans le sens "pêché" du terme.

Le cycle des campagnes a lui aussi assimilé les périodes de purge prônées par la Presse et les médias mainstream. Au-delà de l’achat impulsif motivé par la hype, Wii Fit justifie sa quasi-nécessité par l’entretien régulier d’une hygiène de vie.
Une réalité tordue qui s’oppose à la vocation évènementielle de son utilisation. Après les fêtes, avant la plage, pour la rentrée. Jusqu’à la fin du calendrier.

En pratique, Wii Fit est incapable d’estimer l’épaisseur de votre couenne. Bien que la Balance Board puisse deviner votre centre de gravité, elle ne calcule que votre Indice de Masse Corporelle (IMC) en fonction du poids qu’elle enregistre et de la taille que vous lui communiquez.
La formule de cet indice, qui détermine si le rapport taille/poids se trouve dans la moyenne fait abstraction du taux de graisse de votre organisme.

Par exemple, Monsieur X et Monsieur Z peuvent faire le même poids pour la même taille, mais bien que les deux soient en surpoids selon leur IMC, l’un des deux peut être un sédentaire grassouillet et l’autre un sportif confirmé.
Le muscle pèse bien plus lourd que la graisse, ce dont la Balance Board, comme n’importe quelle balance à 20€ chez Darty, fera abstraction. Le jugement à la louche de la balance board renvoie une image erronée, voire négative, du corps.


Ce qui finalement, invalide toutes les bonnes intentions de Wii Fit. Il n’en devient plus qu’un prétexte pour casser la sédentarisation, éventuellement (re)donner le goût de l’effort, mais sculpter son corps et décrasser son hygiène de vie n’est qu’une douce utopie. Celle-là même qui veut faire croire à la ménagère qu’elle rentrera dans son petit 36 en se gavant de pamplemousse.

Dans la recherche d’une vie plus saine, Wii Fit est donc un facteur d’amélioration, mais qui se révèle infime en comparaison des autres. Une meilleure alimentation, des cycles de sommeil plus réguliers, plus de légumes, plus de lumière naturelle. Et peut-être arrêter de fumer.

En dépit de son efficacité plus que relative, Wii Fit est toutefois un repère important dans l’évolution du jeu vidéo et dans sa quête de popularité consensuelle. Pour y parvenir, il s’est inspiré des mécanismes de communication qui régissent la diététique de bazar des magazines. Il a compris avec une insolente intelligence comment et quand se manifester.

Wii Fit est un phénomène de société au sens le plus pur, né de de nos complexes et aspirations. Il répond à nos angoisses, avec son sourire de VRP et ses recettes de charlatan.

Quatre-vingt-dix euros la bouteille, approchez, approchez !

Référence: Avec l'autorisation de fluctuat.net

mercredi 21 janvier 2009

Obésité: nouveau fléau des pays émergents

L'obésité devient un problème de santé publique dans les pays émergents Dans les grandes villes chinoises, un adolescent sur cinq en souffre déjà. Un Thaïlandais sur dix pourrait en être atteint en 2025, et elle ne cesse d'augmenter en Inde : dans tous les pays émergents d'Asie, l'obésité gagne du terrain.

La faute, principalement, à Pizza Hut, KFC, McDonald's et autres fast-foods aux stratégies agressives et aux prix imbattables. Selon une enquête menée en 2006 par le cabinet de recherche en marketing AC Nielsen auprès d'un échantillon de 14 000 adultes dans 28 pays, 30 % des Asiatiques pratiquent ce mode de restauration rapide au moins une fois par semaine. Soit presque autant que les Américains (33 %), avec un taux record pour la Thaïlande et la Malaisie (46 % et 59 %).

L'évolution de l'obésité, reconnue comme une maladie en 1997 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est particulièrement alarmante en Chine : le surpoids y concerne désormais près du quart de la population, et devient un véritable problème de santé publique. Selon différentes enquêtes, le pays le plus peuplé du monde compterait aujourd'hui plus de 200 millions de personnes en surpoids et 90 millions d'obèses. Soit une augmentation respective de 39 % et 97 % par rapport à 1992.

Le phénomène concerne particulièrement les jeunes. Une récente étude, menée sur une cohorte de 80 000 enfants vivant en milieu urbain, a mis en évidence une croissance de 156 % du nombre d'obèses entre 1996 et 2006. Et le ministère chinois de la santé publique a confirmé, en novembre 2008, à l'occasion de la deuxième Journée mondiale du diabète de l'ONU, que le nombre d'enfants et d'adolescents diabétiques ne cesse d'augmenter dans les grandes villes chinoises.

Si la prévalence de l'obésité en Chine reste encore inférieure à celle des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Egypte ou du Mexique, c'est dans ce pays, désormais, que son incidence est la plus forte. Selon une étude, publiée en juillet-août 2008 dans le journal Health Affairs par le professeur de nutrition américain Barry Popkin (université de Caroline du Nord), la proportion de Chinois mâles adultes en surpoids augmente chaque année d'environ 1,2 % depuis dix ans. Si rien n'est fait pour ralentir ce rythme, leur nombre aura doublé en 2028.

Alors que l'OMS estimait, en 2007, le coût total de l'obésité à 2,1 % du produit intérieur brut (PIB) chinois, il est à craindre que les maladies chroniques (diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires) et les coûts de santé associés continuent d'augmenter de manière significative, confrontant le système sanitaire chinois à un nouveau défi.

Explosion des supermarchés et des fast-foods, augmentation de la consommation de protéines animales, développement du travail sédentaire et du parc automobile : les raisons du surpoids sont les mêmes dans tous les pays à forte croissance, où la hausse du pouvoir d'achat a bouleversé les modes de vie. L'obésité s'installe lorsque les gens consomment plus d'énergie qu'ils n'en dépensent, soit en mangeant trop, soit en faisant trop peu d'exercice physique.

"Quelle que soit la région du monde où elle se développe, l'obésité est toujours liée à un phénomène de transition économique et nutritionnelle. Les populations qui en sont victimes passent soudain d'un mode d'alimentation traditionnel, parfois ancré dans la culture depuis des siècles, à un modèle en évolution rapide où l'alimentation est plus importante quantitativement et plus riche en calories", souligne le professeur Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

DIABÈTE ET HYPERTENSION

Avant de poser un problème de santé publique, cette évolution, rappelle-t-il, est d'abord une bonne nouvelle, puisqu'elle traduit une amélioration générale du niveau de vie des populations. Mais la médaille a son revers. "On commence à s'apercevoir que l'obésité est d'autant plus dangereuse pour la santé qu'elle touche des populations ayant auparavant souffert de la faim ou de la malnutrition", précise M. Basdevant.

On ne sait pas encore pourquoi, mais le constat est net : en Asie comme en Amérique latine ou en Afrique, partout où les populations ont connu des carences nutritives graves, l'impact du diabète et de l'hypertension chez les personnes en surpoids survient plus rapidement que dans les populations occidentales. Comme si les privations séculaires étaient suivies d'une capacité accrue de stockage des graisses.

Que peuvent faire les pays émergents pour lutter contre ce fléau ? Il y a deux mois, Pékin a lancé une campagne d'information visant à sensibiliser le public à la prévention du diabète, et l'on voit apparaître dans le pays des centres médicaux spécialisés dans le traitement de l'obésité.

Mais la lutte contre cette maladie urbaine est encore loin d'être une priorité pour les dirigeants chinois, qui ont bien d'autres problèmes de développement à régler dans les zones rurales. Il en va de même en Inde, où l'excès d'embonpoint des plus riches (5 % de la population, selon une étude datant de 2007) côtoie la malnutrition des plus pauvres. La preuve : le site Internet le plus visité sur le thème de l'obésité n'y est ni préventif ni médical. C'est un site de rencontre, qui propose aux millions d'hommes et de femmes en surpoids de trouver l'âme soeur.


Référence: Catherine Vincent, Le Monde.fr, Article paru dans l'édition du 18.01.09



En Occident, les plus pauvres sont les plus gros

Problème de riches dans les pays pauvres, problème de pauvres dans les pays riches : aux Etats-Unis, où la prévalence de l'obésité a plus que triplé depuis quarante ans, les adolescents californiens issus des milieux défavorisés ont presque trois fois plus de risques d'être touchés que les adolescents de milieux aisés.

Un récent rapport du Centre de recherche sur les politiques de santé de l'Université de Californie-Los Angeles (UCLA) montre que, dans cet Etat qui compte 480 000 adolescents obèses, la maladie concerne 21 % de ceux dont les familles ont un revenu annuel inférieur à 19 971 dollars (pour une famille de 4), et seulement 8 % des adolescents issus de familles aux revenus supérieurs à 59 913 dollars pour 4.

Dans les communautés les plus pauvres, les auteurs notent une augmentation constante de la consommation de boissons gazeuses sucrées et de "fast-food", associée à une diminution du nombre des repas pris en famille et de l'activité sportive.



LEXIQUE

Surpoids et l'obésité

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "le se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé".

L'INDICE DE MASSE CORPORELLE (IMC).

C'est une mesure du poids par rapport à la taille couramment utilisée pour estimer le surpoids et l'obésité chez les adultes. Il correspond au poids divisé par le carré de la taille, exprimé en kg/m2. L'OMS définit le surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25 et l'obésité comme un IMC égal ou supérieur à 30.

Un IMC élevé est un important facteur de risque de maladies chroniques comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les troubles musculo- squelettiques (en particulier l'arthrose) et certains cancers.

CHIFFRES

1,6 MILLIARD.

D'après les estimations de l'OMS pour 2005, c'est le nombre d'adultes, âgés de 15 ans et plus, qui présentaient un surpoids dans le monde. A cette même date, 400 millions étaient obèses.

2,3 MILLIARDS.

Il s'agit du nombre d'adultes qui seront en surpoids en 2015, selon l'OMS, dont 700 millions d'obèses.



jeudi 15 janvier 2009

Lettre ouverte aux Donateurs, et autres Militants contre le Cancer

Certains de mes propos ont choqué certaines personnes. Je les comprends et je m’en excuse. Tel n’était pas mon intention.


Je sais que certains articles peuvent sembler agressifs et culpabilisants mais ce n'est pas mon intention. J'ai donné 20 ans de ma vie à soigner les malades dans les hôpitaux et à domicile. Je n'ai pas ménagé mon temps et mes efforts. Si tout le monde en faisait autant...

Mais on ne peut pas éveiller le monde avec des bonbons au miel. La situation de la terre, de l'humanité est catastrophique en bien des points. C'est 7 années de travail sur ces sujets qui vous parlent.

Nous sommes dans l'urgence et nous n'avons plus de temps à perdre pour réagir.

Concernant le Cancer, ce que je veux dire c'est qu'il est temps d'arrêter de mettre de l'argent (des contribuables ou des donateurs) dans une recherche que nous ne contrôlons pas. Quasiment rien n'est fait pour la prévention. Nous pourrions en parler pendant des heures…

On provoque la maladie et on dépense de l'argent pour soi-disant soigner la maladie. Ce serait tellement plus simple de ne pas la provoquer !!!

C'est exactement le même comportement avec la nature et le climat. On détruit et on reconstruit. Dans les deux cas cela coûte de l'argent (le nôtre en plus), du temps et des Vies.

Les deux plus importants domaines économiques (au niveau mondial) sont l'agro-alimentaire et le pharmaceutique. Souvent se sont les mêmes compagnies (comme Monsanto) qui en sont les maîtres.

D'un côté ils vendent des aliments pauvres (les légumes d'aujourd'hui ont jusqu'à dix fois moins de nutriments qu'il y a 20 ans) et de l'autre ils vendent des compléments alimentaires.

D'un côté ils vendent des OGM et des pesticides pour «fabriquer» des légumes empoisonnés, de l'autre ils vendent des médicaments pour en compenser les effets.

Avez-vous remarqué que dans le domaine de la santé on met de l'argent (notre argent) dans la recherche pharmaceutique, c'est à dire dans le commerce, ce qu’on peut vendre, nous vendre. Pas dans la prévention, pas dans les hôpitaux, pas dans le personnel ou la formation ou alors très peu (rapport inférieur à 1/10). Et je sais de quoi je parle j’y ai passé 20 ans.

Bien sûr les gens atteint de cancer n'ont pas cherché (consciemment) à l'avoir. Il n'empêche qu'un certain nombre, touché parce qu'on appelle encore la «fatalité», cherche à comprendre. Certains ont radicalement changé de style de vie après avoir fait un examen de conscience. D'autres ont apporté leur contribution par des témoignages, des livres ou des conférences suite à une recherche approfondie de la question.

Il n'y a pas de fatalité. Juste de l'ignorance. Il ne faut pas le prendre mal, c'est un constat pas une insulte.

Une bonne partie des gens qui défendent aujourd'hui haut et fort la planète ont été touchées par un drame familial de ce genre. Ils ont voulu comprendre, ils ont cherché à comprendre, ils ont découvert des choses et se battent aujourd'hui pour changer cela. C’est le cas d’Al Gore, Guy Dauncey, Olga Prin et bien d’autres.

Pour les autres (la majorité) ce n'est qu’une fatalité…





« Imaginons un paradis médical terrestre, une société où il n'y aurait plus de crises cardiaques, où les cancers seraient inconnus. Imaginons un monde où tous les maux qui frappent notre société moderne auraient pratiquement été éliminés.
Ce paradis existe à l'heure actuelle. C'est le pays des Hounzas, c'est aussi la vallée des centenaires en équateur, ce sont également les Mormons à Salt Lake City.
Ces populations vivent essentiellement de produits naturels et mangent modérément. Elles ne connaissent pas la maladie. »
Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer,
" Le secret des peuples sans cancer"


On peut ne pas boire et ne pas fumer, manger sainement (ou croire manger sainement) et avoir un cancer. Nous sommes entourés par des milliers d'agressions qu'il est bien difficile d'éviter. Pourtant notre corps est capable de répondre à ces agressions (jusqu’à un certain point) par une alimentation saine (bio). Je vous invite à regarder cette vidéo pour comprendre un peu mieux de quoi je parle.



Je pourrai parler (écrire) des heures sur ce sujet douloureux que je connais parfaitement mais il serait plus agréable d’avoir une conversation pour vous faire comprendre que je n’ai aucune agressivité envers les malades ou les donateurs.

Chacun réagit avec son degré de connaissance et ma connaissance du sujet fait que j’ai un très fort ressentiment contre le système de santé actuel, les politiciens et le bizness sur la maladie.
Nous pourrions avoir la même discussion au sujet de l’obésité…

Pour terminer que dites vous des 2 000 milliards de dollars/euros qu’on vient d’injecter dans les banques et le système financier et des 3 000 milliards de pertes à la bourse de ces derniers mois ?

Il suffirait de 50 millions pour la faim dans le monde et d’un plus pour le cancer ou le sida!!!

Et après on vous dit que la recherche coûte cher ? Que le contribuable doit mettre la main à la poche ? Les compagnies pharmaceutiques et leurs laboratoires n’ont pas assez d’argent ? De qui se moque-t-on ??

Bien Amicalement
Dominique LR
Site : www.HarmonieTerre.org
Boutique HarmonieTerre : http://harmonieterre.zlio.net
Blog HarmonieTerre 1 : http://harmonieterre.blogspot.com
Blog HarmonieTerre 2 : http://harmonieterre2.blogspot.com
Blog vidéo 1: http://fr.youtube.com/HarmonieTerre
Blog vidéo 2: http://fr.youtube.com/HarmonieTerre2




« Une société qui tire le quart de ses revenus économiques de la maladie poursuivra, diffamera et, finalement, mettra hors d'état de nuire quiconque voudrait apprendre à ses concitoyens à vivre en bonne santé.»
Gunther Schwab, Ecrivain autrichien


LECTURE

«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer























mercredi 30 mars 2005

Campagnes : OGM Contre le projet de loi Monsanto

Campagnes : OGM Contre le projet de loi Monsanto - C-2722/03/2005 : Privatisation des semences et OGM à gogo !

Greenpeace condamne le projet de loi C-27 du gouvernement Martin qui va totalement soumettre l'agriculture canadienne et québécoise aux intérêts économiques des entreprises multinationales comme Monsanto.

Communiqué de presse >>

Greenpeace lance un appel à la mobilisation pour faire échec au projet de loi Monsanto C-27.

Greenpeace suggère aux citoyens et citoyennes de faire parvenir un message aux députés fédéraux en passant par le site Internet de l'organisation non gouvernementale :

Au delà de l'agriculture industrielle : http://www.beyondfactoryfarming.org

mardi 6 avril 2004

Le Boeuf dévore l'Amazomie...

Au Brésil, la croissance galopante de l'élevage bovin ces dernières années se fait au détriment de la forêt.



Échange hamburgers à New York, Paris et Moscou contre forêts d'Amazonie. C'est nouveau : le Brésil gonfle ses exportations de viande bovine. Prix bas, marché désorganisé par la vache folle, capacités de croissance... le boeuf brésilien devient un acteur mondial, passant de 300 000 à 1,4 million de tonnes entre 1997 et 2004. Bonne nouvelle pour son économie, mauvais coup pour ses forêts. C'est le constat d'un rapport du Cifor (1) publié vendredi.

Pâturages. Benoît Mertens, l'un des auteurs, en explique l'origine : «Nous nous demandions d'où venait la croissance subite de la déforestation, dont le rythme annuel dépasse maintenant les 2,5 millions d'hectares, 0,5 % de la forêt brésilienne, selon l'Agence spatiale brésilienne.» Réponse : «L'essentiel provient de l'accélération des exportations de viande bovine.» Logique, puisque l'on attribue près de 80 % de la déforestation en Amazonie à la transformation d'espaces forestiers en pâturages.

Jusqu'en 1997, difficile de critiquer et d'invoquer la «hamburger connection», stigmatisée en 1980 par l'écologiste Norman Myers. Mertens rappelle que «la production brésilienne était inférieure à la consommation locale.» Elle ne l'a dépassée qu'en 1997, avec environ 6 millions de tonnes. Un quadruplement en trente ans, opéré au détriment de la forêt atlantique, puis de l'Amazonie où s'étend la forêt tropicale sur cinq millions de km2. En revanche, aujourd'hui, la croissance suit une logique d'exportation et non la satisfaction des besoins locaux. En 2004, la production devrait s'envoler à près de 8 millions de tonnes, pour plus de 1,4 million exportées. Leur valeur passant de 0,5 à 1,5 milliard de dollars.

Cette expansion de l'élevage pour l'exportation, souvent le fait de grandes exploitations (fazendas), s'est révélée particulièrement dévoreuse de forêts en Amazonie (2). La croissance du cheptel est directement responsable de la déforestation, à raison d'un hectare par tête de bétail, estiment les scientifiques. Alors que moins de 18 % du cheptel brésilien était élevé en Amazonie en 1990, on y compte maintenant plus de 30 % du total, le nombre de têtes passant de 26 à plus de 57 millions. A l'exemple de la région de São Felix de Xingu (Etat de Para) où le cheptel est passé de 22 000 têtes en 1980 à un million aujourd'hui. Une expansion facilitée par la construction de routes permettant d'alimenter les villes du sud-est et du nord-est du Brésil en viande et en lait.

Fronts pionniers. Après le constat, les recommandations. Réalistes, les scientifiques du Cifor ne font aucun crédit aux discours niant les besoins alimentaires des Brésiliens ou l'attrait des exportations pour son économie. La solution ? «Intensifier l'élevage sur les zones qui y sont déjà consacrées, et fixer les populations sur les fronts pionniers», résume Benoît Mertens. Les techniques pastorales, très extensives, n'ont en effet pas grand-chose à voir avec les densités des élevages européens. Un espoir : la durabilité des pâturages semble «bien supérieure à celle que l'on escomptait, en particulier avec l'amélioration des espèces fourragères», insiste Mertens. Mais l'aide technique lui semble insuffisante.

Il faut aussi «fixer les populations». En régularisant les propriétés foncières, ce qui permet de mieux les contrôler. Et par l'implantation de services (écoles, système de santé, commerces...) qui convaincront les petits éleveurs qu'il vaut mieux investir dans l'amélioration de leurs pâturages qu'aller déforester ailleurs si les rendements baissent. Seule cette démarche lui semble susceptible de permettre au gouvernement d'obtenir un ralentissement de la déforestation et une meilleure protection des zones les plus riches en biodiversité.

(1) Centre international de recherches forestières.

(2) L'Amazonie s'étend sur neuf Etats (Amazonas, Roraïma, Acre, Rodonia, Mato Grosso, Para, Amapa, Maranhão, Tocantins). 20 millions de Brésiliens y vivent.

Source : Sylvestre HUET Libération - mardi 6 avril 2004

lundi 22 mars 2004

Cancer de la Prostate et Alimentation

PARIS (AP) - La santé se trouve décidément bien dans nos assiettes. Le cancer de la prostate en est une nouvelle illustration: plusieurs études classent l'alimentation en tête des facteurs environnementaux qui favorisent son apparition.


Les conclusions de ces travaux présentés par l'Association américaine d'urologie soulignent que certaines modifications diététiques - la diminution des graisses, notamment animales, l'augmentation de la consommation des antioxydants que sont le soja, la vitamine E, le sélénium, le lycopène et le thé vert, jouent un rôle majeur dans la prévention de ce cancer, au premier rang des cancers masculins avec 40 000 nouveaux cas par an en France et 10 000 décès.

"Le rôle de la prévention primaire du cancer de la prostate, et notamment de l'alimentation, semble passer de la présomption à l'évidence", a déclaré lundi à l'Associated Press le Dr Roland Chiche, responsable de l'Unité d'urologie de l'hôpital américain de Neuilly/Seine.

Mais, a-t-il ajouté, "alors qu'aux États-Unis, la prévention est un phénomène de société, en France, ces notions qui semblent pourtant maintenant bien établies, sont mal connues du grand public".

Plusieurs études mettent en évidence le rôle préventif de l'alimentation dans l'apparition de ce cancer. Ainsi, le cancer de la prostate est beaucoup moins fréquent au Japon qu'aux États-Unis, mais il touche de façon équivalente la communauté japonaise des États-Unis et les Américains d'autres origines.

Par ailleurs, une étude menée par le Dr Larry Clark, professeur d'épidémiologie au centre de cancérologie de l'Arizona, souligne les bénéfices de la prise quotidienne de 200 microgrammes de sélénium chez 974 hommes surveillés pendant deux ans et demi. Selon les résultats, la diminution du cancer de la prostate serait de 63% dans le groupe traité comparé au groupe placebo (qui ne prend pas de sélénium).

De même, une étude finlandaise portant sur près de 30.000 personnes ayant reçu des antioxydants (béta-carotène et vitamine E) séparément ou en association, souligne une diminution de la mortalité de 41% dans le groupe prenant de la vitamine E, par rapport au groupe n'en prenant pas.

Quant à la prévention secondaire qui vise à ralentir la progression de la maladie, de nombreux arguments plaident en sa faveur. Ainsi, l'étude de Dean Ornish, qui préside l'Institut de médecine préventive et de recherche de Sausalito, en Californie: elle mesure le taux de PSA (le marqueur spécifique du cancer de la prostate) chez 87 patients atteints de cancer de prostate soumis à un changement de style de vie (alimentation pauvre en graisses, apport supplémentaire de soja et d'antioxydants, ainsi qu'un exercice physique modéré), par rapport à un groupe contrôle. Selon les résultats, le taux de PSA est diminué chez les patients présentant un cancer de la prostate précoce, après trois mois seulement de ce régime. Un résultat encourageant qui suggère aux auteurs qu'un changement de style de vie peut ralentir, arrêter ou inverser la progression d'un cancer de la prostate précoce.

« Ce sont surtout les personnes à risque génétique qui tireront le plus avantage de cette attitude thérapeutique préventive», a souligné le Dr Chiche, de l'hôpital américain de Neuilly/Seine, ajoutant qu'«à terme, l'ensemble de la population devrait en bénéficier, avec notamment l'apport de compléments alimentaires ». AP

Source : AP - Yahoo ! France - Actualités - lundi 22 mars 2004, 17h02

lundi 10 février 2003

Résidus de Pesticides chez les Nourissons

Six fois moins de résidus de pesticides chez les tout-petits qui mangent bio.


Les enfants de 2 à 4 ans nourris d'aliments biologiques ont des concentrations de résidus de pesticides six fois moins élevées que ceux qui mangent les produits de l'agriculture industrielle. C'est ce que révèle une petite étude récente qui s'est intéressée à la bioaccumulation des pesticides organophosphorés, une catégorie d'insecticides qui affectent le système nerveux.

Pour les besoins de l'étude, deux groupes d'enfants ont été constitués : 18 enfants ayant une alimentation biologique et 21 enfants ayant une alimentation habituelle. Les chercheurs ont limité leur enquête aux enfants de 2 à 4 ans, car selon leurs prémisses, il s'agit du groupe d'âge le plus à risque : ces enfants mangent de grandes quantités de nourriture proportionnellement à leur masse corporelle et ils ingèrent les aliments ayant la plus grande concentration de résidus de pesticides (tels les légumes et les fruits).

Les chercheurs ont ensuite demandé aux parents de noter pendant trois jours tous les aliments consommés par les enfants. Une journée plus tard, les chercheurs ont procédé à un prélèvement d'urine. Cinq types de pesticides, fréquemment pulvérisés sur les cultures, étaient recherchés (malathion, azinphos-méthyl, parathion, oxydemeton-méthyl, phosmet) et ont été trouvés à de fortes concentrations chez les enfants qui n'avaient pas mangé bio.

À la suite de l'analyse des résultats, les chercheurs ont conclu qu'une alimentation comprenant des fruits et des légumes biologiques peut réduire considérablement le taux d'exposition aux pesticides, en deçà même des valeurs limites fixées par l'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA).

Les parents à faible revenu, incapables de fournir une alimentation biologique « à temps plein » à leurs enfants, peuvent toujours limiter ou empêcher leur consommation de fruits et de légumes contenant le plus de résidus de pesticides comme le cantaloup, les pois verts (en boîte et congelés), les poires, les fraises, les tomates provenant du Mexique, les courges d'hiver et les pommes.

Stéphane Gagné - Réseau Proteus
D'après PANNA Email News Service, 31 janvier 2003.
Department of Environmental Health, School of Public Health and Community Medicine, University of Washington, Seattle, WA 98195-7234.
1. Cynthia L. Curl, Richard A. Fenske, Kai Elgethun. Organophosphorus pesticide exposure of urban and suburban pre-school children with organic and conventional diets. Environ Health Perspect October 13 2002.

http://ehpnet1.niehs.nih.gov/docs/2003/5754/abstract.pdf

Information trouvée sur l'excellent site Eco-Bio.info que je vous conseille de visiter tant il est riche et de qualité.


En savoir plus

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La certification des aliments biologiques
(L'épicerie, Radio Canada - 09/2003)


Articles et dépêches


La certification des aliments biologiques
(L'épicerie, Radio Canada - 09/2003)

Sites Web

AgricultureBio.org

Autres liens


Livres


«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer