
jeudi 2 juillet 2009
Le Roundup néfaste sur les hormones sexuelles

1- Le Pr. Gilles-Eric Séralini est notamment à l'origine d'une étude qui met en avant de sérieux risques pour la santé lors de la consommation de maïs transgénique MON 863, autorisé pour l'alimentation animale et humaine. Il a également mis en avant la toxicité du Roundup sur les cellules embryonnaires humaines.
vendredi 23 janvier 2009
Chine - Grippe aviaire : 3 morts depuis le 1er Janvier
Point commun aux trois victimes, toutes ont été en contact avec des volailles avant de développer les symptômes de la maladie. Ce constat laisse planer un danger réel d’épidémie sur la Chine, laquelle s’avère être une grande consommatrice de volailles pour répondre aux besoins de sa population démesurée. Des craintes encore exacerbées alors qu’approchent à grands pas les festivités organisées à l’occasion du Nouvel An chinois. Générant simultanément un pic élevé de consommation de volailles ainsi que de considérables déplacements à travers le pays, ce dernier accroît nettement les risques de voir se développer une vague épidémique.
Source : Univers-nature.com, Cécile Cassier, 21 janvier 2009
Wii Fit : Mon autre partenaire minceur ?

Ces deux mois sont traditionnellement la période où fleurissent les "Perdre 2 kilos en un mois" et "Belle en maillot pour les vacances". Une période pré-estivale où le consommateur moyen s’aperçoit que l’hiver lui a bourrelé le flanc, et que se dévêtir risque de lui coûter son capital séduction. Avec les beaux jours, la prise de conscience est ainsi renforcée par des lignes éditoriales qui rivalisent de miracles à l’assaut du gras.
Nintendo montre en cela un génie marketing qui témoigne d’une parfaite compréhension de sa cible. Il se positionne en casual, en "occasionnel". Wii Fit est de fait un programme sportif pour l’occasionnel, qui peut typiquement s’inscrire dans la liste des bonnes résolutions de l’année, mais surtout satisfaire des besoins compulsifs. Wii Fit est un produit d’utilisation ponctuelle qui s’inscrit dans une logique périodique et saisonnière bien huilée.
Mais pour cela, il faut provoquer l’occasion. Créer l’étincelle qui prescrira l’achat et l’utilisation. En France, Nintendo s’est contenté d’une rhétorique du bon sens, où "une posture inconfortable peut faire mal au dos". Dans la même veine que "mettre sa main au feu peut entraîner des brûlures", on prêche des convertis, sans pour autant avancer que Wii Fit est la solution. Il est une solution, un heureux hasard.
En enrobant le tout d’un ludisme attrayant, d’une image familiale et d’un programme de gym douce, Wii Fit a tout pour être l’alternative rêvée aux sport. Le vrai. Celui qui ne vit que par le slogan "No pain no gain" et inquiète par son masochisme.
Démocratiser l’endorphine, c’est ce que Nintendo tente par une vision aimable de l’effort. Plus saine, plus respectueuse de l’individu.
Sur le plan de l’hygiène de vie, Wii Fit est évidemment un mieux par rapport au sédentarisme et réussir à susciter l’envie de suer est un exploit. Cela ne se fait pourtant pas sans sacrifier aux désirs de gratification immédiate du consommateur, ni sans exploiter ses anxiétés.
La dernière campagne japonaise de Wii Fit, datant de début Janvier, montre des gens se régalant de soupes de nouilles et autres plats typiques. Leur visage rayonne de satisfaction. Puis arrive la sanction de la balance, qui montre à un homme qu’il est en léger surpoids. Celui-ci, fin comme une demi-allumette se palpe le ventre avec hésitation, puis se met à l’exercice sur sa Wii Balance Board.
C’est ici que Wii Fit se démarque complètement du marché vidéoludique, pour emprunter des codes propres à la presse et au marketing. Jouer sur la culpabilité et les complexes de l’audience se rapproche des mannequins aux poutres apparentes qui squattent les pages de Pimbêche Actuelle. On est à la limite sémantique entre le plaisir et la gourmandise dans le sens "pêché" du terme.
Le cycle des campagnes a lui aussi assimilé les périodes de purge prônées par la Presse et les médias mainstream. Au-delà de l’achat impulsif motivé par la hype, Wii Fit justifie sa quasi-nécessité par l’entretien régulier d’une hygiène de vie.
Une réalité tordue qui s’oppose à la vocation évènementielle de son utilisation. Après les fêtes, avant la plage, pour la rentrée. Jusqu’à la fin du calendrier.
En pratique, Wii Fit est incapable d’estimer l’épaisseur de votre couenne. Bien que la Balance Board puisse deviner votre centre de gravité, elle ne calcule que votre Indice de Masse Corporelle (IMC) en fonction du poids qu’elle enregistre et de la taille que vous lui communiquez.
La formule de cet indice, qui détermine si le rapport taille/poids se trouve dans la moyenne fait abstraction du taux de graisse de votre organisme.
Le muscle pèse bien plus lourd que la graisse, ce dont la Balance Board, comme n’importe quelle balance à 20€ chez Darty, fera abstraction. Le jugement à la louche de la balance board renvoie une image erronée, voire négative, du corps.

Ce qui finalement, invalide toutes les bonnes intentions de Wii Fit. Il n’en devient plus qu’un prétexte pour casser la sédentarisation, éventuellement (re)donner le goût de l’effort, mais sculpter son corps et décrasser son hygiène de vie n’est qu’une douce utopie. Celle-là même qui veut faire croire à la ménagère qu’elle rentrera dans son petit 36 en se gavant de pamplemousse.
Dans la recherche d’une vie plus saine, Wii Fit est donc un facteur d’amélioration, mais qui se révèle infime en comparaison des autres. Une meilleure alimentation, des cycles de sommeil plus réguliers, plus de légumes, plus de lumière naturelle. Et peut-être arrêter de fumer.
En dépit de son efficacité plus que relative, Wii Fit est toutefois un repère important dans l’évolution du jeu vidéo et dans sa quête de popularité consensuelle. Pour y parvenir, il s’est inspiré des mécanismes de communication qui régissent la diététique de bazar des magazines. Il a compris avec une insolente intelligence comment et quand se manifester.
Wii Fit est un phénomène de société au sens le plus pur, né de de nos complexes et aspirations. Il répond à nos angoisses, avec son sourire de VRP et ses recettes de charlatan.
Quatre-vingt-dix euros la bouteille, approchez, approchez !
Référence: Avec l'autorisation de fluctuat.net
mercredi 21 janvier 2009
Obésité: nouveau fléau des pays émergents
L'obésité devient un problème de santé publique dans les pays émergents Dans les grandes villes chinoises, un adolescent sur cinq en souffre déjà. Un Thaïlandais sur dix pourrait en être atteint en 2025, et elle ne cesse d'augmenter en Inde : dans tous les pays émergents d'Asie, l'obésité gagne du terrain.
L'évolution de l'obésité, reconnue comme une maladie en 1997 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est particulièrement alarmante en Chine : le surpoids y concerne désormais près du quart de la population, et devient un véritable problème de santé publique. Selon différentes enquêtes, le pays le plus peuplé du monde compterait aujourd'hui plus de 200 millions de personnes en surpoids et 90 millions d'obèses. Soit une augmentation respective de 39 % et 97 % par rapport à 1992.
Le phénomène concerne particulièrement les jeunes. Une récente étude, menée sur une cohorte de 80 000 enfants vivant en milieu urbain, a mis en évidence une croissance de 156 % du nombre d'obèses entre 1996 et 2006. Et le ministère chinois de la santé publique a confirmé, en novembre 2008, à l'occasion de la deuxième Journée mondiale du diabète de l'ONU, que le nombre d'enfants et d'adolescents diabétiques ne cesse d'augmenter dans les grandes villes chinoises.
Si la prévalence de l'obésité en Chine reste encore inférieure à celle des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Egypte ou du Mexique, c'est dans ce pays, désormais, que son incidence est la plus forte. Selon une étude, publiée en juillet-août 2008 dans le journal Health Affairs par le professeur de nutrition américain Barry Popkin (université de Caroline du Nord), la proportion de Chinois mâles adultes en surpoids augmente chaque année d'environ 1,2 % depuis dix ans. Si rien n'est fait pour ralentir ce rythme, leur nombre aura doublé en 2028.
Alors que l'OMS estimait, en 2007, le coût total de l'obésité à 2,1 % du produit intérieur brut (PIB) chinois, il est à craindre que les maladies chroniques (diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires) et les coûts de santé associés continuent d'augmenter de manière significative, confrontant le système sanitaire chinois à un nouveau défi.
Explosion des supermarchés et des fast-foods, augmentation de la consommation de protéines animales, développement du travail sédentaire et du parc automobile : les raisons du surpoids sont les mêmes dans tous les pays à forte croissance, où la hausse du pouvoir d'achat a bouleversé les modes de vie. L'obésité s'installe lorsque les gens consomment plus d'énergie qu'ils n'en dépensent, soit en mangeant trop, soit en faisant trop peu d'exercice physique.
"Quelle que soit la région du monde où elle se développe, l'obésité est toujours liée à un phénomène de transition économique et nutritionnelle. Les populations qui en sont victimes passent soudain d'un mode d'alimentation traditionnel, parfois ancré dans la culture depuis des siècles, à un modèle en évolution rapide où l'alimentation est plus importante quantitativement et plus riche en calories", souligne le professeur Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
DIABÈTE ET HYPERTENSION
Avant de poser un problème de santé publique, cette évolution, rappelle-t-il, est d'abord une bonne nouvelle, puisqu'elle traduit une amélioration générale du niveau de vie des populations. Mais la médaille a son revers. "On commence à s'apercevoir que l'obésité est d'autant plus dangereuse pour la santé qu'elle touche des populations ayant auparavant souffert de la faim ou de la malnutrition", précise M. Basdevant.
On ne sait pas encore pourquoi, mais le constat est net : en Asie comme en Amérique latine ou en Afrique, partout où les populations ont connu des carences nutritives graves, l'impact du diabète et de l'hypertension chez les personnes en surpoids survient plus rapidement que dans les populations occidentales. Comme si les privations séculaires étaient suivies d'une capacité accrue de stockage des graisses.
Que peuvent faire les pays émergents pour lutter contre ce fléau ? Il y a deux mois, Pékin a lancé une campagne d'information visant à sensibiliser le public à la prévention du diabète, et l'on voit apparaître dans le pays des centres médicaux spécialisés dans le traitement de l'obésité.
Mais la lutte contre cette maladie urbaine est encore loin d'être une priorité pour les dirigeants chinois, qui ont bien d'autres problèmes de développement à régler dans les zones rurales. Il en va de même en Inde, où l'excès d'embonpoint des plus riches (5 % de la population, selon une étude datant de 2007) côtoie la malnutrition des plus pauvres. La preuve : le site Internet le plus visité sur le thème de l'obésité n'y est ni préventif ni médical. C'est un site de rencontre, qui propose aux millions d'hommes et de femmes en surpoids de trouver l'âme soeur.
Problème de riches dans les pays pauvres, problème de pauvres dans les pays riches : aux Etats-Unis, où la prévalence de l'obésité a plus que triplé depuis quarante ans, les adolescents californiens issus des milieux défavorisés ont presque trois fois plus de risques d'être touchés que les adolescents de milieux aisés.
Un récent rapport du Centre de recherche sur les politiques de santé de l'Université de Californie-Los Angeles (UCLA) montre que, dans cet Etat qui compte 480 000 adolescents obèses, la maladie concerne 21 % de ceux dont les familles ont un revenu annuel inférieur à 19 971 dollars (pour une famille de 4), et seulement 8 % des adolescents issus de familles aux revenus supérieurs à 59 913 dollars pour 4.
Dans les communautés les plus pauvres, les auteurs notent une augmentation constante de la consommation de boissons gazeuses sucrées et de "fast-food", associée à une diminution du nombre des repas pris en famille et de l'activité sportive.
Surpoids et l'obésité
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "le se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé".
L'INDICE DE MASSE CORPORELLE (IMC).
Un IMC élevé est un important facteur de risque de maladies chroniques comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les troubles musculo- squelettiques (en particulier l'arthrose) et certains cancers.
CHIFFRES
1,6 MILLIARD.
2,3 MILLIARDS.
jeudi 15 janvier 2009
Lettre ouverte aux Donateurs, et autres Militants contre le Cancer
Certains de mes propos ont choqué certaines personnes. Je les comprends et je m’en excuse. Tel n’était pas mon intention.
Je sais que certains articles peuvent sembler agressifs et culpabilisants mais ce n'est pas mon intention. J'ai donné 20 ans de ma vie à soigner les malades dans les hôpitaux et à domicile. Je n'ai pas ménagé mon temps et mes efforts. Si tout le monde en faisait autant...
Mais on ne peut pas éveiller le monde avec des bonbons au miel. La situation de la terre, de l'humanité est catastrophique en bien des points. C'est 7 années de travail sur ces sujets qui vous parlent.
Nous sommes dans l'urgence et nous n'avons plus de temps à perdre pour réagir.

On provoque la maladie et on dépense de l'argent pour soi-disant soigner la maladie. Ce serait tellement plus simple de ne pas la provoquer !!!
C'est exactement le même comportement avec la nature et le climat. On détruit et on reconstruit. Dans les deux cas cela coûte de l'argent (le nôtre en plus), du temps et des Vies.
Les deux plus importants domaines économiques (au niveau mondial) sont l'agro-alimentaire et le pharmaceutique. Souvent se sont les mêmes compagnies (comme Monsanto) qui en sont les maîtres.
D'un côté ils vendent des aliments pauvres (les légumes d'aujourd'hui ont jusqu'à dix fois moins de nutriments qu'il y a 20 ans) et de l'autre ils vendent des compléments alimentaires.
D'un côté ils vendent des OGM et des pesticides pour «fabriquer» des légumes empoisonnés, de l'autre ils vendent des médicaments pour en compenser les effets.
Avez-vous remarqué que dans le domaine de la santé on met de l'argent (notre argent) dans la recherche pharmaceutique, c'est à dire dans le commerce, ce qu’on peut vendre, nous vendre. Pas dans la prévention, pas dans les hôpitaux, pas dans le personnel ou la formation ou alors très peu (rapport inférieur à 1/10). Et je sais de quoi je parle j’y ai passé 20 ans.
Bien sûr les gens atteint de cancer n'ont pas cherché (consciemment) à l'avoir. Il n'empêche qu'un certain nombre, touché parce qu'on appelle encore la «fatalité», cherche à comprendre. Certains ont radicalement changé de style de vie après avoir fait un examen de conscience. D'autres ont apporté leur contribution par des témoignages, des livres ou des conférences suite à une recherche approfondie de la question.
Il n'y a pas de fatalité. Juste de l'ignorance. Il ne faut pas le prendre mal, c'est un constat pas une insulte.
Une bonne partie des gens qui défendent aujourd'hui haut et fort la planète ont été touchées par un drame familial de ce genre. Ils ont voulu comprendre, ils ont cherché à comprendre, ils ont découvert des choses et se battent aujourd'hui pour changer cela. C’est le cas d’Al Gore, Guy Dauncey, Olga Prin et bien d’autres.
Pour les autres (la majorité) ce n'est qu’une fatalité…
« Imaginons un paradis médical terrestre, une société où il n'y aurait plus de crises cardiaques, où les cancers seraient inconnus. Imaginons un monde où tous les maux qui frappent notre société moderne auraient pratiquement été éliminés. Ce paradis existe à l'heure actuelle. C'est le pays des Hounzas, c'est aussi la vallée des centenaires en équateur, ce sont également les Mormons à Salt Lake City. Ces populations vivent essentiellement de produits naturels et mangent modérément. Elles ne connaissent pas la maladie. » Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer, " Le secret des peuples sans cancer" |
Je pourrai parler (écrire) des heures sur ce sujet douloureux que je connais parfaitement mais il serait plus agréable d’avoir une conversation pour vous faire comprendre que je n’ai aucune agressivité envers les malades ou les donateurs.
Chacun réagit avec son degré de connaissance et ma connaissance du sujet fait que j’ai un très fort ressentiment contre le système de santé actuel, les politiciens et le bizness sur la maladie.
Nous pourrions avoir la même discussion au sujet de l’obésité…
Pour terminer que dites vous des 2 000 milliards de dollars/euros qu’on vient d’injecter dans les banques et le système financier et des 3 000 milliards de pertes à la bourse de ces derniers mois ?
Il suffirait de 50 millions pour la faim dans le monde et d’un plus pour le cancer ou le sida!!!
Et après on vous dit que la recherche coûte cher ? Que le contribuable doit mettre la main à la poche ? Les compagnies pharmaceutiques et leurs laboratoires n’ont pas assez d’argent ? De qui se moque-t-on ??
Bien Amicalement
Dominique LR
Site : www.HarmonieTerre.org
Boutique HarmonieTerre : http://harmonieterre.zlio.net
Blog HarmonieTerre 1 : http://harmonieterre.blogspot.com
Blog HarmonieTerre 2 : http://harmonieterre2.blogspot.com
Blog vidéo 1: http://fr.youtube.com/HarmonieTerre
Blog vidéo 2: http://fr.youtube.com/HarmonieTerre2
« Une société qui tire le quart de ses revenus économiques de la maladie poursuivra, diffamera et, finalement, mettra hors d'état de nuire quiconque voudrait apprendre à ses concitoyens à vivre en bonne santé.» Gunther Schwab, Ecrivain autrichien |

«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer
samedi 13 décembre 2008
Comment éviter un Cancer
Je travaille depuis 7 ans dans l'environnement. J'en connais à présent pas mal sur les causes !!!
Le pire n'est pas la maladie mais l'ignorance.
Cancer, Crise Économique, Réchauffement Climatique, etc. toutes les catastrophes qui nous tombent sur la tête ne sont pas le résultat de la fatalité mais le résultat de nos choix (ou de nos absences de choix) et donc de notre capacité au discernement.
La pauvreté de la qualité de l'information à la télévision et dans la presse, le bombardement des publicités, le rythme de vie, etc., tout est fait pour nous faire perdre le «bon sens».
Il n'y a pas de fatalité. Il n'y a que des choix qui vous mène inexorablement vers un cancer ou non, vers le succès ou non, vers le bonheur ou non.
Il est possible d'éviter de faire un cancer. Décidez-le !
Il y plusieurs causes qui engendrent des facteurs (chimiques) déclenchant un cancer.
Parmi les causes il y a le stress, le milieu de vie et de travail, la pollution, l'alimentation, etc. Tout le monde le sait. Ce que l'on ne sait pas, c'est que le corps est capable de répondre à ces agressions et éviter le développement d'un cancer. Alors pourquoi ne le fait-il pas pour tout le monde ?
Regardez la réponse en vidéo ici:
Nous pouvons agir sur notre alimentation, notre habitation, notre rythme de vie, et bien plus encore.
Instruisez-vous pour comprendre et agir correctement en Harmonie avec la nature et vous-même. Prenez du temps de qualité pour vous.
Lorsque vous prenez l'avion, le personnel de bord vous apprends qu'en cas d'urgence il faut d'abord vous mettre le masque à oxygène avant de le mettre à votre enfant. Vous ne pourrez pas le sauvez si vous êtes inconscient. Il en est de même dans la vie.
Tous les bons parents font le maximum pour faire plaisir à leurs enfants. Et pourtant la plupart les «gâtes» avec des jouets ou des aliments qui les tuent un peu plus chaque jour !
Donner de l'argent pour le cancer ne sert à rien si cet argent va aux compagnies pharmaceutiques, les mêmes qui fabriquent les pesticides qui nous tuent. Pas plus que si vous multipliez tous les jours les agressions contre votre corps.
D'ici 2012 deux canadiens sur trois seront touchés par le cancer. En ferez-vous partie ?
vendredi 28 novembre 2008
Vraie découverte scientifique: Solution au Cancer
Mais si vous avez le désir d'aider votre prochain vous ne pouvez compter sur cette intime conviction pour convaincre. Pour cela, il faut des arguments, des vrais, des faits scientifiques et tout et tout!
Et bien voilà ce que je vous apporte aujourd'hui. De quoi comprendre comment, en changeant un tout petit peu vos habitudes alimentaires, vous pouvez éviter d'avoir un cancer ou en tout cas en diminuer très fortement la probabilité.
Pourquoi donc nos grands-pères fumeurs mourraient à 80 ans en pleine forme alors que les adultes d'aujourd'hui font un cancer du poumon sans même fumer ?
La raison principale est la multiplication des facteurs cancérigènes dans notre vie quotidienne.
Par exemple : 21 des 22 agents cancérigènes du poumon reconnus par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) ont pu être détectés sur les lieux de travail. Et une étude récente américaine a prouvé que le Nord américain moyen, dans la fleur de l'âge, non fumeur, a une moyenne de 53 cancérogènes dans le corps (source: ACSM).
Alors comment combattre efficacement ces agressions ?
(Merci à BioBee pour le sous-titrage)
jeudi 27 novembre 2008
Risque plus élevé de Cancers de la lymphe chez les Agriculteurs

Le premier évènement du processus cancéreux est une cassure chromosomique. La portion séparée du chromosome 18 va se fixer sur le chromosome 14. C'est ce que l'on appelle une translocation. "Chez la plupart des gens, cette translocation est présente dans une cellule sur un million, indique M. Nadel. Nous avons montre dans une étude récente que dans certains groupes d'individus et notamment des agriculteurs exposés à des facteurs environnementaux, dont des pesticides connus pour pouvoir provoquer ce genre de cassure, la translocation entre les chromosomes 18 et 14 est mille fois plus fréquente. Les cellules lymphocytaires affectées sont très similaires à des cellules précoces du LF."
LEUCEMIE ET INSECTICIDES
Une autre étude menée dans plusieurs régions de France conforte ces résultats. Dans un article publie en ligne le 18 novembre dans la revue Occupational and Environmental Medicine, l'équipe dirigée par Jacqueline Clavel (Inserm U 754) indique que les expositions professionnelles aux pesticides pourraient etre impliquées dans plusieurs hémopathies malignes, dont la maladie de Hodgkin et le myélome multiple. Leurs analyses mettent en évidence une association entre le lymphome de Hodgkin et les expositions aux fongicides triazoles et aux herbicides dérivés de l'urée, de même qu'entre une forme de leucémie, dite "a tricholeuycocytes", et les insecticides organochlorés et a différents herbicides. A l'inverse, il n'a pas été établi de relation significative dans le cas des lymphomes non hodgkiniens.
Ressources : Paul Benkimoun, édition du «Monde» du 28.11.08
Ressources : Article source en anglais
mercredi 1 octobre 2008
Vérité et Mensonges sur le Cancer
COURSE, MARCHE ET ROULE POUR LA PRÉVENTION DU CANCER
par Suzanne Elston
« Le Cancer peut être vaincu » — c'est le slogan connu. Durant des années, il a servi de réclame dans toutes les campagnes contre le cancer, et a permis d'amasser des milliards de dollars. Les compagnies et laboratoires, des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux se sont unies pour ce rêve de victoire sur le cancer. La Journée Terry Fox, la Course à la vie et autres ont fait des levées de fonds en vue de cette victoire sur le cancer. Mais des critiques reprochent à ces commanditaires d'être en partie responsables de la propagation du cancer. Noranda, Inco, et Falconbridge, gros donateurs de la Société canadienne du Cancer, sont aussi de grands pollueurs qui rejettent des substances cancérogènes dans l'environnement.
Ces derniers temps, des gens ont commencé à questionner ce genre de pacte avec le diable et veulent que le combat contre le cancer ne soit primordial. Menés par des survivants du cancer et de gens reliés à santé et à un ennvironnement sain et alimentés par des personnes d'expérience, ils disent que le cancer peut être évité.
De plus en plus, la science est de leur côté. Nous savons que l'hérédité peut être cause de dix pour cent des cancers. Les autres 90 pour cent proviennent des facteurs environnementaux ou de condition de vie. Mais les sources directes environnementales, comme la cigarette et l'exposition à des effets cancérigènes comme l'amiante et les rayons ultraviolets comptent pour près de la moitié de ces cancers.
Ceux qui luttent pour la prévention du cancer croient que le reste des maladies sont causés par ce bouillon toxique de contaminants environnementaux. Par exemple, alors que l'usage du tabac est la cause la plus fréquente du cancer du poumon, 21 des 22 agents cancérigènes du poumon reconnus par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) ont pu être détectés sur les lieux de travail. Et une etude récente américaine a prouvé que le Nord américain moyen, dans la fleur de l'âge, non fumeur, a une moyenne de 53 cancérogènes dans le corps. (Le « Environmental Working Group » a récemment publié une étude sur 167 produits chimiques trouvés dans un test de groupe d'adultes. Des nouvelles foudroyantes. Voir
Le problème, c'est l'argent. Le cynisme, c'est que la plus grande partie des fonds amassés pour la recherche sur le cancer nous vient des fabricants de médicaments qui sont, par hasard, bénéficient des traitements continus. Alors, lorsque nous versons des milliards pour soigner le cancer, moins de cinq pour cent de nos fonds de recherche annuels est dépensé pour la prévention. Au printemps 2004, Liz Armstrong, Sarah Debec et Lorette Michaud ont organisé la Première Fête annuelle du « Course, Marche et Roule pour la Prévention du Cancer ». Sous l'égide du 30ème Fin de semaine des courses de la capital, l'événement a eu lieu à Ottawa, du 28 au 30 mai afin de lever des fonds pour instruire tous les Canadiens — y compris nos dirigeants politiques — pour qu'ils sachent et notent tout sur la prévention du cancer. Le but était d'avoir 100 participantes, chacune avec 2 000$ en commandite pour un total de 200 000$ pour une première année. Mais elles n'ont eu que 50 personnes et amassé près de 50 000$ — pas si mal pour une première et c'est très encourageant pour 2005. Le Fin de semaine des courses a lieu le dernier de mai (cette année, 27 au 29 mai) et sera ouvert à tous : du vrai marathon (42km), demi marathon (21km), de courses de 10km et de 5km, de marches de 10km et 5km, marathon complet et semi marathon pour fauteuils roulants, et plein et demi marathon sur roues alignées. Le terrain est plat (bon pour les débutants et les marcheurs) et des milliers d'Outaouais s'attendent tout le long du parcours pour encourager les participants. D'après l'organisatrice Armstrong, c'est une ambiance de grand secours et de grande cordialité.
Des argents amassés en 2004 et 2005 seront attribués à la recherche, écriture et promotion d'un livre sur la prévention du cancer intitulé « Cancer 101 : les Solutions à une Épidémie évitable » par Liz Armstrong et Guy Dauncey. D'autres sommes seront employées pour la Coalition de la Prévention du Cancer Saunders-Matthey en relation avec groupes de travail, d'environnement, de santé et de citoyens, afin de préparer une importante congrès sur la prévention du cancer au printemps ou à l'automne 2006. La Course, Marche et Roule pour la Prévention du Cancer n'est pas le seul événement qui met l'accent sur la prévention. À Long Island, un groupe d'adeptes s'est formé il y a quelques années pour mettre sur pied chaque année leur « Marche Prévenir c'est guérir ». C'est cette initiative qui a motivé Action Cancer du Sein de Montréal de commanditer la Marche annuelle qui a débuté en 2002 et s'est répétée pour sa troisième année le 17 octobre 2004.
Les femmes qui courent ou marchent régulièrement ont moins de risques d'avoir un cancer du sein ou d'en connaître une recrudescence. Le moyen d'instaurer la marche et la course pourrait promouvoir le besoin de prévention du cancer avant qu'il ne frappe.
Cet article est tiré de la chronique hebdomadaire de « Your Earth », écrit par Suzanne Elston et publié dans plusieurs journaux du Grand Toronto. L'article a débuté en février 2004 et a été mis à jour par Janine O' Leary Cobb (avec permission), et avec les informations supplémentaires fournies par Liz Armstrong. Quiconque serait intéressé à participer en 2005 à la Course, marche et roule pour la prévention du cancer devrait contacter Liz Armstrong à liz@ican.net.
Bulletin de l'ACSM
mercredi 18 juin 2008
Obésité et surplus de poids (Canada)
Les résultats ne sont pas compilés par ville, mais par les 121 entités de santé communautaire définies par les provinces et par les territoires. Le sondage a été mené auprès de 65 000 Canadiens.
Pour déterminer si une personne est obèse ou non, les autorités ont utilisé l'indice de masse corporelle, une mesure acceptée internationalement qui tient compte de la taille et du poids d'un individu.
L'enquête du gouvernement démontre que le nombre de personnes obèses dans les provinces de l'Ouest est moins élevé que la moyenne nationale. Toutefois, la proportion de gens avec un surplus de poids est au-dessus de cette moyenne, sauf dans la région de Vancouver.
Données régionales
Dans la région de Winnipeg, un résident sur sept est considéré comme obèse, tandis que 49,6 % de la population a un surplus de poids.
Dans la province voisine, la Saskatchewan, une personne sur quatre de la région Regina Qu'Appelle est obèse et 52 % de la population dépasse son poids jugé normal. À Saskatoon, c'est un résident sur cinq qui est obèse, tandis que 49 % des gens ont un surplus de poids.
En Alberta, les chiffres pour la région de Calgary montrent qu'une personne sur six est obèse, tandis qu'on retrouve un surplus de poids chez 47,9 % de la population.
Sur la côte du Pacifique, un résident de la région de Vancouver sur 17 est considéré comme obèse, tandis que 27,8 % de la population a un surplus de poids. Les chiffres sont d'un sur neuf et de 43,8 % pour la région de Victoria.
Source : Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
jeudi 15 novembre 2007
Homo Toxicus de Carole Poliquin
Ayant subi une analyse de sang, la cinéaste Carole Poliquin découvre que celui-ci est contaminé par diverses substances toxiques. Armée de sa caméra, elle part à la rencontre de scientifiques et de Canadiens victimes, comme elle, de toxicité.
Ce documentaire est une enquête-choc sur les contaminants chimiques qui se retrouvent à notre insu dans notre corps.
Site Officiel
FilmQuébécois. Genre : Documentaire
Durée : 1h 271min.
Année de production : 2007
Réalisation et scénario: Carole Poliquin
En décembre 2003, le WWF et la Banque coopérative, ont prélevé du sang de 47 personnes provenant de toute l'Europe. Représentant 17 pays. Les volontaires testés comprenaient 39 membres du Parlement Européen, 4 observateurs issus des pays en voie d'accession à l'Europe, 1 ancien parlementaire et 3 membres du WWF.
Leurs échantillons sanguins ont été analysés en recherchant 101 produits chimiques provenant de cinq groupes différents : les pesticides organo-chlorés (incluant le DDT), les retardateurs de flamme bromé, les PCB, les phtalates et les composés perfluorés (PFO).
Les résultats de ces tests montre que chaque personne est contaminée par différents produits chimiques industriels, incluant des pesticides dont l'usage a été prohibé il y a plus de 20 ans, et des produits chimiques toujours utilisés aujourd'hui tels que les phtalates et les composés perfluorés.
Une exposition continue à un tel cocktail de produits chimiques toxiques ne peut être considérée comme saine, a confié Karl Wagner, le directeur de la campagne DetoX au WWF (World Wildlife Fund) qui à pour mission de conserver la nature et les processus écologiques (implanté dans plus de 90 pays et compte près de 5 millions d'adhérents)
Tous les océans et tous les continents sont maintenant contaminés.
- Durant ces 50 dernières années, plus de 75.000 produits chimiques ont été développés et introduits dans l' environnement.
- Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont plus de 20.000 personnes qui meurent chaque année, d'un empoisonnement direct par les pesticides.
- Chaque année, 60 millions d'oiseaux sont tués par l'utilisation de pesticides autorisés aux USA.
Bien Amicalement
Dominique LR
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Référence: Blog Sauvonslaplanete
A lire :
«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer
mercredi 30 mars 2005
Campagnes : OGM Contre le projet de loi Monsanto
Greenpeace condamne le projet de loi C-27 du gouvernement Martin qui va totalement soumettre l'agriculture canadienne et québécoise aux intérêts économiques des entreprises multinationales comme Monsanto.
Communiqué de presse >>
Greenpeace lance un appel à la mobilisation pour faire échec au projet de loi Monsanto C-27.
Greenpeace suggère aux citoyens et citoyennes de faire parvenir un message aux députés fédéraux en passant par le site Internet de l'organisation non gouvernementale :
Au delà de l'agriculture industrielle : http://www.beyondfactoryfarming.org
vendredi 1 octobre 2004
Notre santé en otage (Québec)
Le double calvaire des cancéreux
L’équipe d’Enjeux a recueilli les témoignages troublants de femmes atteintes du cancer du sein, qui ont eu bien du mal à se faire soigner. Elles ont surtout dû attendre. Attendre pour connaître le diagnostic, attendre pour subir l’opération, attendre pour suivre la radiothérapie. Depuis 1997, près de 10 000 femmes auraient attendu au-delà de huit semaines pour leur traitement de radiothérapie. Un délai jugé dangereux. En avril 2004, Anahit Cilinger obtenait, au nom de milliers de femmes, le droit d’exercer un recours collectif contre les 12 hôpitaux québécois qui donnent des traitements en radiothérapie. Récemment, ce même groupe tentait d’obtenir, en Cour d’appel, le droit de poursuivre aussi le gouvernement.
Le système vu de l’intérieur
Des initiatives intéressantes
Le médecin Pierre Dubé donne des sessions d’information, pendant ses temps libres, aux femmes qui ont le cancer du sein. Il dit souvent qu’on « s’occupe très bien des maladies au Québec, mais on s’occupe très peu des patients ».
En Montérégie, neuf hôpitaux participent à un projet novateur. Il s’agit du Centre intégré de lutte contre le cancer, à l’hôpital Charles Lemoyne. On y privilégie le soutien au patient et le travail d’équipe. Dans chaque hôpital, une « infirmière-pivot » prend le temps de répondre aux questions des patients. Lorsqu’elle a besoin d’aide, elle a recours à une équipe interdisciplinaire. Ce programme à l’approche humaine est en train de révolutionner les soins en Montérégie.
Source: Enjeux, Radio-Canada
mercredi 23 juin 2004
Lutte contre les maladies liées à l'environnement
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a entrepris mercredi à Budapest de mettre sur pied un plan d'action contre les maladies liées à l'environnement qui, selon une étude récente, tuent chaque année 5 millions d'enfants dans le monde.
En Europe et en Asie centrale, plus de 100.000 décès prématurés d'enfants par an sont attribuables aux effets à long terme de la pollution atmosphérique, en particulier aux particules émises par les moteurs diesel et à l'ozone, selon cette étude présentée lors d'une conférence régionale de l'OMS à laquelle participent jusqu'à vendredi 1.000 délégués de 52 pays.Un décès d'enfant ou d'adolescent sur trois en Europe et en Asie centrale sont liés à la diffusion de polluants dans les sols, dans l'eau et dans l'air, à leur accumulation dans l'alimentation et à leur présence dans de nombreux produits de consommation courante, estime l'OMS.
"La santé publique, telle que nous la connaissons, est en train d'être redéfinie et les facteurs environnementaux deviennent de plus en plus importants", a déclaré le directeur-général-adjoint de l'organisation, Kerstin Leitner, lors d'une conférence de presse.
"Ces facteurs sont particulièrement importants pour les enfants car nous savons que la santé d'un adulte est largement déterminée dans son enfance", a-t-il ajouté.
Ainsi, plusieurs hôpitaux européens utilisent des matériels en plastique PVC extrêmement toxiques, notamment dans des services pour prématurés et nouveaux-nés, affirme un autre rapport publié par un réseau d'ONG à la conférence.
L'étude du "Health care without harm" ("Pour des soins de santé inoffensifs") est fondée sur des matériels que cette organisation non-gouvernementale affirme avoir testés en avril dans des hôpitaux de sept pays européens (Autriche, République tchèque, France, Allemagne, Pologne, Espagne et Suède).
Sur les 48 matériels testés, 39 étaient en PVC et contenaient des phtalates, un groupe de substances déjà testées sur des animaux et considérées comme toxiques pour la reproduction ou à l'origine de malformations, voire cancérigènes pour certaines d'entre elles.
"Health care without harm", dont le siège est à Washington qui affirme regrouper 375 groupes et associations dans 40 pays, rappelle que l'Union européenne (UE) a déjà interdit les phtalates dans certains jouets et dans les produits de beauté.
L'ONG accuse l'industrie chimique de bloquer les efforts de l'UE pour étendre cette interdiction aux matériels médicaux lorsqu'il existe déjà une alternative sur le marché.
Le ministre hongrois de l'Envrionnement, Miklos Persanyi, a suggéré de faire payer les industries polluantes mettant en danger la santé des enfants.
"Les pollueurs doivent être les payeurs ou alors c'est nous qui paierons le prix", a-t-il déclaré. "De nombreux industriels pensent que les coûts liés à l'environnement constituent des dépenses somptuaires rognant leur compétitivité", a-t-il ajouté. "Je puis leur assurer que ces sommes sont investies à bon escient dans la santé de nos enfants".
Source: AFP Budapest
mardi 15 juin 2004
13,5% des résidants de Montréal-Centre sont obèses
Une vaste enquête sur la santé des Canadiens indique que 13,5 % des adultes qui vivent dans la région de Montréal-Centre sont obèses.
Statistique Canada a dévoilé cette information mardi, dans le cadre de son Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes — la plus vaste étude de la santé des Canadiens, menée par le gouvernement fédéral à tous les deux ans.
L'enquête révèle que 12% des hommes adultes et 15% des femmes adultes de Montréal-Centre sont considérés obèses. Un pourcentage additionnel de 30,1 % de la population totale est considéré comme ayant un excédent de poids, tandis que le poids de 50,4 % des gens est jugé acceptable. Les personnes de poids insuffisant représentent 4% de la population de la région.
En 2001, première année de l'enquête, le taux d'obésité pour les personnes vivant dans Montréal-Centre était de 12% — 11,4 pour les hommes et 12,4 pour les femmes.
Dans l'ensemble du pays, le taux national d'obésité en 2003 se situait à 14,9 %; 33,3 pour cent étaient considérés comme ayant un excédent de poids; 46,7 % avaient un poids acceptable et 2,6 %étaient de poids insuffisant. En 2001, 14,1 % de la population adulte au Canada était considérée obèse.
L'enquête produit un indice de masse corporelle, une norme universellement reconnue qui, à partir du poids et de la taille d'une personne, permet de calculer sa proportion totale de tissus adipeux.
Plus de 135 000 personnes ont eu à répondre à différentes questions, allant de leurs habitudes de consommation d'alcool et de tabac jusqu'à leur accès aux soins de santé. Ces résultats font ensuite l'objet d'extrapolations qui fournissent aux gouvernements un portrait des enjeux de la santé aux niveaux national, provincial et régional. La première enquête a eu lieu en 2001, et les derniers résultats sont basés sur les réponses recueillies en 2003.
Voici d'autres informations sur la santé des personnes vivant dans la région de Montréal-Centre, telles que recueillies dans le cadre de cette enquête:
8% des habitants de cette région ont dit être incapables de se trouver un médecin de famille. A l'échelle nationale, ce taux est de 4,7 %. Les raisons pour lesquelles les personnes étaient incapables de trouver un médecin en mesure de les suivre régulièrement étaient, entre autres, qu'il n'y avait pas de médecins dans une région donnée, que les médecins n'acceptaient pas de nouveau patient, ou qu'ils avaient pris leur retraite.
21,3 % de la population fument quotidiennement, comparativement à la moyenne nationale qui est de 17,8 %.
19,9 % de la population sont de gros buveurs, comparativement à une moyenne nationale de 20,7 %.
57,3 % de la population de Montréal-Centre décrivent leur santé comme excellente ou très bonne. La moyenne nationale est de 58,4 %. Les analystes considèrent que l'évaluation par une personne de son propre état de santé constitue un indicateur valide du bien-être général, tant émotionnel que physique, de cette personne.
45,9 % de la population de la région est considérée comme physiquement active. Par exemple, une personne est jugée physiquement active si elle fait une heure de marche, 45 minutes de vélo ou 20 minutes de course à pied chaque jour. Pour être considérée comme modérément active, une personne doit faire 30 minutes de natation ou d'exercices à la maison chaque jour par exemple.
(Enquête sur les personnes âgées de 12 ans ou plus, à moins d'indication contraire) Montréal-Centre
Source: Cyberpresse Inc.
jeudi 6 mai 2004
La pollution atmosphérique a tué près de 10.000 personnes en France (2002)
La pollution atmosphérique urbaine a vraisemblablement causé la mort de 9.513 personnes en France en 2002, selon une extrapolation provenant d'un document de travail de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) rendu public jeudi. Il s'agit de la première étude du genre de l'AFSSE.
Ce sont les particules fines, en particulier celles émises par les véhicules, qui entraîneraient ces décès par cancer du poumon ou de maladies cardio-respiratoires, d'après ce rapport disponible sur le site Internet de l'AFSSE.
Parmi les décès par cancer du poumon chez les plus de 30 ans, 6 à 11% seraient dus aux émissions de particules émises dans l'air ambiant, soit 1.117 décès en moyenne. Quant aux maladies cardio-respiratoires, le nombre de décès attribuables à la pollution avoisinerait les 4.876 chez les plus de 30 ans, soit 7% dans cette catégorie.
Pour la mortalité totale chez les plus de 30 ans et plus, l'exposition passée aux particules fines explique "environ 5%" des décès actuels avec 9.513 décès, indique l'AFSSE.
Les auteurs du rapport soulignent que "le gain estimé à la poursuite, voire du renforcement de la politique de réduction de la pollution atmosphérique, est substantiel, de plusieurs milliers de décès potentiellement évitables".
Source: AP Paris, afsse.fr
mercredi 24 mars 2004
L'obésité problème Nº1 des jeunes Américains
L'obésité pourrait anéantir tous les progrès accomplis en matière de santé et de sécurité des jeunes ces 30 dernières années aux Etats-Unis, selon une étude rendue publique mercredi par la Fondation pour le développement de l'enfant.
"L'obésité des jeunes a atteint un tel niveau qu'elle peut être considérée comme une épidémie moderne", notent les chercheurs de la Duke University de Caroline du Nord.
Environ 15,6% des Américains âgés de 12 à 19 ans étaient obèses en 2002, contre 6,1% en 1974, selon le réseau national des Centres de contrôle et de prévention des maladies.
La situation s'est en revanche améliorée pour ce qui est de la violence ou de la drogue: 44,4 jeunes pour 1.000 étaient susceptibles d'être victimes d'un crime violent en 202, contre 77,5 en 1974, selon le ministère de la Justice, et 39,3% des élèves de classe de Terminale (environ 17 ans) avaient pris des stupéfiants en 2003, contre 53,8% en 1978, selon l'Université du Michigan.
Pour Ruby Takanishi, présidente de la Fondation pour le développement de l'enfant, le bien-être des jeunes est également menacé par l'évolution économique, avec notamment la suppression de plus de 2,2 millions d'emplois depuis l'élection de George Bush à la présidence en 2001.
Source: AP WASHINGTON
lundi 22 mars 2004
Cancer de la Prostate et Alimentation
PARIS (AP) - La santé se trouve décidément bien dans nos assiettes. Le cancer de la prostate en est une nouvelle illustration: plusieurs études classent l'alimentation en tête des facteurs environnementaux qui favorisent son apparition.

"Le rôle de la prévention primaire du cancer de la prostate, et notamment de l'alimentation, semble passer de la présomption à l'évidence", a déclaré lundi à l'Associated Press le Dr Roland Chiche, responsable de l'Unité d'urologie de l'hôpital américain de Neuilly/Seine.
Mais, a-t-il ajouté, "alors qu'aux États-Unis, la prévention est un phénomène de société, en France, ces notions qui semblent pourtant maintenant bien établies, sont mal connues du grand public".
Plusieurs études mettent en évidence le rôle préventif de l'alimentation dans l'apparition de ce cancer. Ainsi, le cancer de la prostate est beaucoup moins fréquent au Japon qu'aux États-Unis, mais il touche de façon équivalente la communauté japonaise des États-Unis et les Américains d'autres origines.
Par ailleurs, une étude menée par le Dr Larry Clark, professeur d'épidémiologie au centre de cancérologie de l'Arizona, souligne les bénéfices de la prise quotidienne de 200 microgrammes de sélénium chez 974 hommes surveillés pendant deux ans et demi. Selon les résultats, la diminution du cancer de la prostate serait de 63% dans le groupe traité comparé au groupe placebo (qui ne prend pas de sélénium).
De même, une étude finlandaise portant sur près de 30.000 personnes ayant reçu des antioxydants (béta-carotène et vitamine E) séparément ou en association, souligne une diminution de la mortalité de 41% dans le groupe prenant de la vitamine E, par rapport au groupe n'en prenant pas.
Quant à la prévention secondaire qui vise à ralentir la progression de la maladie, de nombreux arguments plaident en sa faveur. Ainsi, l'étude de Dean Ornish, qui préside l'Institut de médecine préventive et de recherche de Sausalito, en Californie: elle mesure le taux de PSA (le marqueur spécifique du cancer de la prostate) chez 87 patients atteints de cancer de prostate soumis à un changement de style de vie (alimentation pauvre en graisses, apport supplémentaire de soja et d'antioxydants, ainsi qu'un exercice physique modéré), par rapport à un groupe contrôle. Selon les résultats, le taux de PSA est diminué chez les patients présentant un cancer de la prostate précoce, après trois mois seulement de ce régime. Un résultat encourageant qui suggère aux auteurs qu'un changement de style de vie peut ralentir, arrêter ou inverser la progression d'un cancer de la prostate précoce.
« Ce sont surtout les personnes à risque génétique qui tireront le plus avantage de cette attitude thérapeutique préventive», a souligné le Dr Chiche, de l'hôpital américain de Neuilly/Seine, ajoutant qu'«à terme, l'ensemble de la population devrait en bénéficier, avec notamment l'apport de compléments alimentaires ». AP
Source : AP - Yahoo ! France - Actualités - lundi 22 mars 2004, 17h02
mardi 9 mars 2004
L'obésité première cause de mortalité aux Etats-Unis
En 2000, le tabagisme a causé 435.000 morts aux Etats-Unis contre 400.000 morts associés à la mauvaise alimentation et l'inactivité physique, largement devant les 85.000 morts causés par l'alcool, selon l'étude des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Entre 1990 et 2000, la proportion de morts dues à la mauvaise alimentation et l'inactivité est passée de 14% à 16,6% du total des décès, soit "la plus forte progression parmi toutes les causes de mortalité", note le rapport.
Les décès attribuables au tabagisme sont en diminution, passant de 19% en 1990 à 18,1% en 2000, ainsi que ceux liés à l'alcool, passés de 5% à 3,5%, selon le détail de l'étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 10 mars.
Les auteurs de cette compilation statistique notent qu'environ la moitié des morts aux Etats-Unis (sur un total de 2,4 millions en 2000) peut être attribuée à des comportements évitables, comme la cigarette, la mauvaise alimentation et la mauvaise hygiène de vie en général.
Parmi les autres causes de décès figurent les agents microbiens (75.000 morts) comme la grippe ou la pneumonie, les produits toxiques (55.000 morts) comme les agents polluant, l'exposition à l'amiante ou aux benzènes, les accidents de la route (43.000 morts), les armes à feu (29.000 morts), les maladies sexuellement transmissibles (20.000 morts) et l'usage de drogue (17.000 morts).
Source: AFP WASHINGTON
jeudi 12 février 2004
Air, eau, pesticides : les impacts sur la santé sous-estimés
PARIS - L'impact sur la santé des pollutions de l'air, de l'eau et des produits chimiques est trop peu étudié et sous-estimé par les professionnels de la santé, selon un rapport sur la santé et l'environnement remis jeudi au premier ministre, dont l'AFP a obtenu une version préliminaire.
Un comité de 22 experts a établi à la demande du gouvernement le diagnostic le plus complet à ce jour des enjeux de santé environnementale. Le gouvernement doit annoncer un plan "santé environnement" début juin.

La France est très à la traîne, notent les experts. Les études scientifiques françaises sont rares, les toxicologues et épidémiologistes trop peu nombreux, et "le corps médical et les professionnels de santé sont peu au fait des questions de santé environnementale".
Ce désintérêt explique peut-être le retard pris dans le dépistage des affections graves causées par l'amiante et le plomb (saturnisme). Entre le moment où l'amiante est déclaré cancérigène (1977) et son interdiction totale en 1997, il s'écoule par exemple 20 ans.
Les faits justifient pourtant que l'on prête attention à l'environnement, expliquent les experts. "Ainsi, la qualité chimique de l'air, dans l'habitat et en milieu ouvert urbain, est aujourd'hui considérée comme une des causes possibles de l'augmentation forte du nombre de jeunes personnes asthmatiques constatée depuis 30 ans". On constate dans les pays développés "une véritable épidémie de maladies allergiques", ajoute le rapport.
L'incidence globale des cancers a crû de 35% en 20 ans depuis 1980 à "âge égal", sans que le tabac ou l'âge puisse l'expliquer. La diffusion de certains polluants et leur accumulation dans l'alimentation, notamment du fait des activités industrielles ou des pratiques agricoles, pourrait expliquer cette recrudescence. Les experts reconnaissent que les preuves sont difficiles à établir, car il s'agit de petites doses diffusées jour après jour, qui peuvent se combiner entre elles et avoir in fine "des impacts sanitaires substantiels au plan collectif".
Ils distinguent huit domaines prioritaires :
- Les décès liés aux infections et aux intoxications aiguës : un millier de décès par an causés par la prolifération de légionelles dans les circuits d'eau et les tours de climatisation, 15 000 décès causés en août par la canicule, 1 834 décès qui pourraient être évités dans neuf villes françaises en diminuant de moitié le niveau moyen de pollution de l'air. Tous sont "évitables" par des actions de prévention.
- Cancer et environnement. La mortalité par cancer en France est 20% plus élevée que dans le reste de l'Europe. De nombreux agents cancérigènes sont présents dans l'environnement : tabagisme passif, radiations ionisantes, benzène (émis par les véhicules), métaux lourds, amiante, rayons ultraviolets, effluents des moteurs diesel, formaldéhyde utilisé dans le bâtiment, etc.
- Maladies allergiques et asthme : ils sont favorisés par l'ozone, l'émission des particules fines des moteurs diesel.
- Effets de certaines molécules chimiques sur la reproduction humaine
- Atteintes du système nerveux sous l'effet de certains pesticides, certains gaz et de tous les solvants.
- Bruit et santé
- Ressources en eau (nitrates, pesticides, engrais, résidus de médicaments, hydrocarbures...)
- Habitat et qualité de l'air
Les experts recommandent notamment la généralisation des filtres à particules sur les véhicules diesel, un meilleur suivi des femmes enceintes, particulièrement vulnérables aux produits chimiques, une formation des professionnels du bâtiment. Les produits chimiques (peintures, colles, enduits, solvants....) forment en effet une véritable "soupe" de polluants dans les logements.
Source : AFP - Yahoo ! France - Actualités - jeudi 12 février 2004, 9h13