La pollution atmosphérique urbaine a vraisemblablement causé la mort de 9.513 personnes en France en 2002, selon une extrapolation provenant d'un document de travail de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) rendu public jeudi. Il s'agit de la première étude du genre de l'AFSSE.
Ce sont les particules fines, en particulier celles émises par les véhicules, qui entraîneraient ces décès par cancer du poumon ou de maladies cardio-respiratoires, d'après ce rapport disponible sur le site Internet de l'AFSSE.
Parmi les décès par cancer du poumon chez les plus de 30 ans, 6 à 11% seraient dus aux émissions de particules émises dans l'air ambiant, soit 1.117 décès en moyenne. Quant aux maladies cardio-respiratoires, le nombre de décès attribuables à la pollution avoisinerait les 4.876 chez les plus de 30 ans, soit 7% dans cette catégorie.
Pour la mortalité totale chez les plus de 30 ans et plus, l'exposition passée aux particules fines explique "environ 5%" des décès actuels avec 9.513 décès, indique l'AFSSE.
Les auteurs du rapport soulignent que "le gain estimé à la poursuite, voire du renforcement de la politique de réduction de la pollution atmosphérique, est substantiel, de plusieurs milliers de décès potentiellement évitables".
Source: AP Paris, afsse.fr
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